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La plus vivante des encyclopédies universelles


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JAFFRENOU François Taldir (1879-1956) Actif : 1943

Collaborateur occasionnel de L’Illustration, François Jaffrenou est l’auteur d’un article publié en 1943, sur
"Le deuxième centenaire de la naissance de La Tour d’Auvergne" (25 décembre), un thème sur lequel il avait publié en 1928 un livre : La Véritable histoire de la Tour d'Auvergne-Corret (1743-1800), suivie d'extraits de ses oeuvres, ornée de ses portraits authentiques et d'illustrations dues à la plume de Gildas Jaffrenou et de Louis Le Guennec (1928). Il est aussi l’auteur de La clef des noms (1939).

JOLIET Charles (08/08/1832-13/02/1910) Actif : 1890

Charles Joliet collabore à L’Illustration au début des années 1890. Il est l’auteur de "Visite à l’Institut Pasteur", publiée dans le numéro du 28 juin 1890. Il écrit un nombre important de livres, entre romans, essais et biographies et ouvrages historiques : Le livre noir (1862), Le livre rouge (1862), Les budgets des ménages parisiens (1877), L’argot, langage excentrique des peuples étrangers (1891). Il s’intéresse à l’histoire, avec des biographies sur Christine de Suède (1892) et de Gaston d’Orléans (1892). Il est aussi chargé de la rubrique "Questionnaire", sur des thèmes tels que "Paris et province : quels sont les avantages et les inconvénients de la vie de Paris et de la vie de province ?" ou "Lettres d’amour : quels sont les grandes amoureuses et les amants célèbres qui ont écrit les plus belles lettres d’amour ?". Autant de questions qui ont été proposées, quelques mois plus tôt, à la réflexion des lecteurs de L’Illustration et dont le journaliste synthétise les réponses.

JOUBREL Henri (18/03/1914-27/04/1983) Actif : 1942-1943

Collaborateur occasionnel de L’Illustration, Henri Joubrel est docteur en droit (Rennes, 1939). Il s’intéresse aux questions de la famille, de l’éducation et de la jeunesse. Il est président de l’Association internationale des éducateurs de jeunes inadaptés, en 1966. Dans L’Illustration, il est notamment l’auteur de "La formation de la jeunesse française" (21 mars 1942). Le 12 septembre 1942, il émet un avis favorable sur "Le redressement de l’enfance coupable : une expérience intéressante, le centre éducatif de Monglé (Côtes-du-Nord)" : « La formule du Hinglé, qui joint à ses autres avantages celui d’être économique permettrait peut-être de « récupérer », comme l’ont fait beaucoup de pays étrangers, 80% des enfants condamnés par les tribunaux. Qu’on n’oublie pas que le problème de la jeunesse est celui de la France ! », conclut-il. "Où va l’éducation générale scolaire ?" est le thème d’un article daté du 7 novembre 1942.

On retrouve sa signature en 1943 : "Après deux ans et demi d’expérimentation, où en est le secrétariat de la jeunesse ?" (10 avril 1943), "Un idéal et un métier : que sont les centres de jeunesse ?" (22 mai 1943) et "La fondation française pour l’étude des problèmes humains" (5 juin 1943), un article très favorable aux idées d’Alexis Carrel. La même année, il traite du service civique rural (10 juillet 1943), du "Surmenage scolaire des Evacuations d’enfants" (17 juillet) ou des "Nouvelles méthodes contre la délinquance juvénile" (13 novembre).
On lui doit plusieurs ouvrages dont Le Scoutisme dans l’éducation et la rééducation des jeunes(1951). Il contribue au Dictionnaire d’éducation familiale (1966).

JOURDAIN Frantz (03/10/1847-1935) Actif : 1886-1889

Frantz Jourdain, naît à Anvers. Sa mère, Laure Jourdain, était une poétesse, auteure de romans pour enfants écrits en collaboration avec Latour. Il fait ses études au Lycée Napoléon, puis au Collège Stanislas, avant de suivre les cours des Beaux-Arts à Paris. Naturalisé français, il commence une carrière d’architecte et d’homme de lettres, après avoir servi dans l’armée française, comme lieutenant en 1870-1871 et comme capitaine en 1872.

Il est architecte à l’exposition universelle de 1889, membre du jury des arts décoratifs à l’exposition de Chicago en 1893, architecte expert à l’exposition de Moscou en 1891 et architecte à celle de Paris en 1900. Parmi ses réalisations, figurent le monument de La Fontaine au Ranelagh et celui d’Emile Zola au cimetière Montmartre. Il est aussi l’architecte des magasins de la Samaritaine.

Collaborateur de L’Illustration dans les années 1880, Frantz Jourdain est également président du Salon d’automne. Il est membre de la Société des gens de lettres, du conseil supérieur des Beaux arts et préside le Syndicat de la presse artistique. En 1889, sa signature se fait plus fréquente, avec des articles dédiés à L’Exposition universelle. Dans le numéro du 13 avril 1889, il évoque "Les travaux de l’Exposition universelle" et dans celui du 4 mai, il présente "L’Exposition universelle à vol d’oiseau". En 1893, il traite de "La démolition de l’ancienne Sorbonne" (22 juillet).

On retrouve aussi sa signature dans un grand nombre de publications comme Le Figaro, Le Journal, Le Petit Parisien, La Vie moderne, Le Courrier français, Excelsior, L’œuvre, La Revue des Arts décoratifs ou Le Petit Journal.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages : L’atelier Chanterel, Le décorés et ceux qui ne le sont pas (1893), De choses et d’autres (1902), Histoire de l’habitation humaine (1899). Il écrit Le gage, pièce de théâtre en un acte, jouée au théâtre de France en 1901.

Frantz Jourdain est grand officier de la Légion d’honneur et titulaire de plusieurs autres décorations. De son mariage avec Lucie Sellier de Beccaria, il a trois enfants, dont un fils, Francis Jourdain, peintre.

Jean Paul Perrin