ABLETT William (09/06/1877-25/04/1936) Actif : années 1920
Dessin de William Ablett, 1929
William Ablett, né à Paris, est un peintre d’origine anglaise, en même temps que graveur. Il a exposé d’abord au Salon des artistes français, à Paris, puis à la Royal Academy, à Londres. On trouve ses dessins dans L’Illustration durant les années 1920, notamment dans le n° de Noël 1927. Il a également illustré les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos en 1928.
William Ablett est décédé à Paris.
William Ablett est décédé à Paris.
ALAUX Gustave (21/08/1887-27/02/1965)
Gustave Alaux est né à Bordeaux. Il est passé par les ateliers de Marcel Baschet, frère de René Baschet, le directeur de L’Illustration, et de Henri Royer. Ses premières toiles sont exposées dès 1913 mais c’est seulement en 1921 qu’il participe au Salon d’automne. Très tôt, il s’attache à peindre des tableaux ou à graver sur bois des sujets en rapport avec les colonies ou l’histoire de la marine. C’est ainsi que ses bois gravés ornent de nombreux ouvrages, historiques ou romanesques, dédiés aux grands navigateurs et explorateurs (Les aventures du capitaine Jean de Boy, L’histoire merveilleuse de Christophe Colomb). Vasco de Gama, Surcouf ou Magellan sauront aussi l’inspirer. Il collabore épisodiquement à L’Illustration entre 1920 et 1940.
D’AMATO Gennaro (1857-1949) Actif: 1893-1922
Né à Naples, la signature de Gennaro d'Amato apparaît dans L’Illustration dès 1893, point de départ d’une collaboration qui s’étale jusqu’en 1922. Il est un des grands spécialistes des événements d’actualité. Un de ses premiers grands dessins est celui réalisé peu après l’assassinat de Sadi Carnot, à Lyon, le 24 juin 1894 et publié sur double page dans le n° du 30 juin 1894. La même année, il est l’envoyé spécial de L’Illustration à Saint-Petersbourg pour y couvrir l’accession au trône de Nicolas II et son couronnement. Tout en illustrant des romans, tels que Le roman de François en 1898, il travaille aussi pour d’autres revues illustrées, comme The Illustrated London News ou The Graphic.
ANDRIOLLI Elviro Michael (14/11/1836-28/08/1893)
Originaire de Wilna (Pologne), où il est né, Andriolli a débuté ses études artistiques en Russie (Moscou et Saint-Pétersbourg), avant de rejoindre l’Académie de San Luca à Rome. Parmi ses maîtres, figure Gustave Doré. Parcourant l’Europe, il finit par s’établir à Varsovie, en 1871. A la fois peintre, dessinateur et graveur, il est directeur artistique du Tygodnik Illustroisany, le principal hebdomadaire illustré polonais. Il a 47 ans lorsqu’il vient s’établir à Paris, afin d’y travailler pour l’éditeur et imprimeur Firmin Didot. C’est pour lui qu’il illustre notamment le roman de Cooper, Le dernier des Mohicans (1884) et les œuvres de Shakespeare. Il donne alors périodiquement des dessins à L’Illustration ("M.Chevreul dans son laboratoire", n° 2.407).
ARRAGON Capitaine. Actif : 1943
Dans le numéro de L’Illustration du 31 juillet 1943, figure un article sur "Le théâtre dans les camps de prisonniers". Il est illustré d’une série de 5 aquarelles en couleur signées du capitaine Arragon qui était vraisemblablement l’un de ces prisonniers de guerre. ("Décorateurs et accessoiristes à l’œuvre", "Cyrano et le Comte de Guiche chez Ragueneau", "Une « marquise » aux mains de ses habilleurs", "Une répétition de Gringoire et Extérieur pour le Barbier de Séville").
Dates de naissance et de décès non connues.
Dates de naissance et de décès non connues.
AVELOT Henri Louis (03/03/1873-02/04/1935) Actif : 1910-1930
Henri Louis Avelot est né à Saint-Germain-en-Laye. A la fois peintre, dessinateur et humoriste, il a été un habitué des grands Salons de peinture, en exposant au Salon de la Société nationale des Beaux-arts entre 1901 et 1933 et à celui des Artistes français, entre 1906 et 1910. En 1910, il se fait également remarquer au Salon des humoristes, où il présente dès 1910 une série de dessins et de toiles. C’est à ce moment qu’il débute une collaboration épisodique à L’Illustration. Avelot est aussi un auteur et illustrateur prolixe de livres pour enfants, ainsi que de plusieurs romans populaires, mêlant parodies et histoires en images. Parmi les premiers, figurent Antoinette la coquette, Arthur veut….Arthur veut pas, Les bonnes idées de Philibert, sans oublier la série des Aventures du petit Tom à travers le monde, publiée à partir de 1904. On retrouve par ailleurs sa signature dans plus d’une vingtaine de titres de presse, dont une part importante de publications pour la jeunesse telles que Benjamin, Fantasio, Ric et rac, La semaine de Suzette. Il a également travaillé pour Les Annales, Le Journal ou Le Matin, ainsi que pour Le rire.
De 1931 à 1934, ses pairs l’ont élu Président de la République de Montmartre. Sur son œuvre, Francis Carco portait en 1932 le jugement suivant, dans son Traité pratique de la caricature et du dessin humoristique : « La vulgarité ne satisfait pas M. Avelot. Il ne crayonne que pour une élite, il a le goût de la finesse littéraire et son dessin ne serait que médiocrement goûté si l’intention n’en rehaussait pas toujours la saveur. Peu doué pour des pages ou des croquis à légendes, il prend une brillante revanche lorsqu’il crée une fable ou quand il donne vie à des personnages».
Jean Paul Perrin
De 1931 à 1934, ses pairs l’ont élu Président de la République de Montmartre. Sur son œuvre, Francis Carco portait en 1932 le jugement suivant, dans son Traité pratique de la caricature et du dessin humoristique : « La vulgarité ne satisfait pas M. Avelot. Il ne crayonne que pour une élite, il a le goût de la finesse littéraire et son dessin ne serait que médiocrement goûté si l’intention n’en rehaussait pas toujours la saveur. Peu doué pour des pages ou des croquis à légendes, il prend une brillante revanche lorsqu’il crée une fable ou quand il donne vie à des personnages».
Jean Paul Perrin