MARTIAL René (1873-1955) Actif : 1942-1943
René Martial, né à Paris obtient son diplôme de médecine en 1900. Il se spécialise en santé publique et dirige le bureau de l’hygiène de Douai en 1908. Pendant la grande guerre, il met en place un bureau de contrôle sanitaire des immigrants espagnols en France avant de devenir directeur des services de santé publique à Fez, au Maroc. En tant qu’inspecteur des conditions sanitaires, Martial se penche après-guerre sur le cadre de vie des populations étrangères venues travailler en France, notamment dans les mines du Nord. Il donne alors des cours sur l’immigration à l’Institut Hygiénique à la Faculté de médecine de Paris. En 1931, il publie le Traité de l’immigration et de la greffe inter-raciale et en 1934 La race française, ouvrage qui sera couronné par l'Institut de France. Il y présente des critères de sélection des immigrants fondés sur les groupes sanguins et ses thèses seront réutilisées lors de l’occupation allemande dans un ouvrage intitulé La Grande Découverte – Les Juifs et le sang B. Il passe alors pour l’un des principaux spécialistes de l’immigration.
Sous l’Etat français, René Martial devient professeur d'anthropologie des races, une chaire spécialement créée à la Faculté de médecine de Paris, puis il accède en 1942 à la codirection de l’Institut d’anthroposociologie dont le comité de direction est composé de membres de l’Institut Pasteur et de l’Académie de médecine. Pour les spécialistes de l’histoire de cette période, il est considéré comme un jalon « essentiel » du racisme scientifique « à la française ». Pour Gérard Noiriel, Martial et le courant auquel il appartient avec Georges Montandon, demeurent marginaux, même sous Vichy, dans le monde intellectuel français. Au contraire, Claude Liauzu, considère que l'influence de René Martial a été beaucoup plus importante. Quant à Pierre-André Targuieff, il écrit que « Dans le champ collaborationniste, en été 1943, sa notoriété est toujours aussi grande, alors même que son concurrent, Georges Montandon, dont l’étoile montait, le dénigrait systématiquement ».
En 1943, il publie sous les auspices du Secrétariat général à la jeunesse, une brochure intitulée "Notre race et ses aïeux". Parmi ses autres livres, La Race française et Français qui es-tu ? figurent en 1943 parmi les livres de référence conseillés aux candidats au concours des inspecteurs de la Section d’enquête et de contrôle du Commissariat général aux questions juives. René Martial publie une dizaine d’ouvrages, dont trois sous l’Occupation : (Français qui es-tu ? en 1942, Les Métis - Nouvelle étude sur les migrations, le mélange des races, le métissage, la retrempe de la race française et la révision du code de la famille, également en 1942 et Notre race et ses aïeux, en 1943. Son ultime ouvrage est Les races humaines, publié en 1955, l’année même de son décès à Vendôme.
René Martial donne quelques articles à L’Illustration, sous l’Occupation. Le 19 septembre 1942, il traite de "Nation et métissage", dans long un article dont la conclusion résume la tonalité : « Les Français se perdent, dissolvent leur famille ou n’en fondent pas. Ils achèvent leur pays déjà si malade. Ils peuvent encore guérir. Méfions-nous des états de stupeur et de chimères ! Il n’y a plus de temps à perdre : préservons-nous du métissage dysharmonique par une législation approprié ». Auparavant, il propose « l’expulsion des apatrides », la révision des naturalisations, avec « élimination systématique de tous ceux qui ne seraient pas originaires de l’aire raciale », et « la stérilisation des tares », les tares visées étant même listées : « Imbécillité congénitale, psychopathie discordante, manie dépressive, épilepsie, chorée, cécité, surdité congénitale, alcoolisme invétéré, malformation corporelle héréditaire grave ».
A consulter : La « science » du docteur Martial ou l’antisémitisme saisi par « l’anthropo-biologie des races », article de Pierre-André Targuieff dans L’antisémitisme de plume 1940-1944 (éditions Berg International, 1999).
Sous l’Etat français, René Martial devient professeur d'anthropologie des races, une chaire spécialement créée à la Faculté de médecine de Paris, puis il accède en 1942 à la codirection de l’Institut d’anthroposociologie dont le comité de direction est composé de membres de l’Institut Pasteur et de l’Académie de médecine. Pour les spécialistes de l’histoire de cette période, il est considéré comme un jalon « essentiel » du racisme scientifique « à la française ». Pour Gérard Noiriel, Martial et le courant auquel il appartient avec Georges Montandon, demeurent marginaux, même sous Vichy, dans le monde intellectuel français. Au contraire, Claude Liauzu, considère que l'influence de René Martial a été beaucoup plus importante. Quant à Pierre-André Targuieff, il écrit que « Dans le champ collaborationniste, en été 1943, sa notoriété est toujours aussi grande, alors même que son concurrent, Georges Montandon, dont l’étoile montait, le dénigrait systématiquement ».
En 1943, il publie sous les auspices du Secrétariat général à la jeunesse, une brochure intitulée "Notre race et ses aïeux". Parmi ses autres livres, La Race française et Français qui es-tu ? figurent en 1943 parmi les livres de référence conseillés aux candidats au concours des inspecteurs de la Section d’enquête et de contrôle du Commissariat général aux questions juives. René Martial publie une dizaine d’ouvrages, dont trois sous l’Occupation : (Français qui es-tu ? en 1942, Les Métis - Nouvelle étude sur les migrations, le mélange des races, le métissage, la retrempe de la race française et la révision du code de la famille, également en 1942 et Notre race et ses aïeux, en 1943. Son ultime ouvrage est Les races humaines, publié en 1955, l’année même de son décès à Vendôme.
René Martial donne quelques articles à L’Illustration, sous l’Occupation. Le 19 septembre 1942, il traite de "Nation et métissage", dans long un article dont la conclusion résume la tonalité : « Les Français se perdent, dissolvent leur famille ou n’en fondent pas. Ils achèvent leur pays déjà si malade. Ils peuvent encore guérir. Méfions-nous des états de stupeur et de chimères ! Il n’y a plus de temps à perdre : préservons-nous du métissage dysharmonique par une législation approprié ». Auparavant, il propose « l’expulsion des apatrides », la révision des naturalisations, avec « élimination systématique de tous ceux qui ne seraient pas originaires de l’aire raciale », et « la stérilisation des tares », les tares visées étant même listées : « Imbécillité congénitale, psychopathie discordante, manie dépressive, épilepsie, chorée, cécité, surdité congénitale, alcoolisme invétéré, malformation corporelle héréditaire grave ».
A consulter : La « science » du docteur Martial ou l’antisémitisme saisi par « l’anthropo-biologie des races », article de Pierre-André Targuieff dans L’antisémitisme de plume 1940-1944 (éditions Berg International, 1999).
MARTIN Joseph. Actif : 1889
Joseph Martin est un voyageur et explorateur français, installé en Russie à la fin du XIXe siècle. En 1889, il obtient une bourse de la Société géographique de Saint-Pétersbourg, ce qui lui permet de se lancer dans l’exploration du Tibet. Dans L’Illustration des 12 et 19 janvier 1889, il en donne une relation détaillée, accompagnée de ses propres dessins : « Son récit simple et précis reflète une impression bien exacte de ces contrées lointaines, que notre imagination, grâce aux exagérations de quelques voyageurs nous représente plus mystérieuses et plus terribles encore qu’elles ne le sont en réalité », écrit L’Illustration du 12 janvier 1889.
Dates de naissance et de décès non connues.
Dates de naissance et de décès non connues.
MASSIAC Théodore (18/10/1851-08/08/1914) Actif : 1888
Théodore Massiac est un homme de lettres. Il écrit parfois sous le pseudonyme de Louis Théodore Commun. Il collabore à plusieurs journaux et revues comme Le Gil Blas, La Revue Bleue ou L’Illustration, à laquelle il donne des articles à la fin des années 1880. Il est l’auteur du Secret de Gilberte, une pièce en 5 actes, en prose, jouée à l’Odéon, en septembre 1890, de Joyeux devis (1895) et de La Mise en scène (1902-1903).
MAYET Charles (né en 1849) Actif : 1884
Charles Mayet est un journaliste français qui écrit sous son propre nom ou sous le pseudonyme de Georges Laire. Il est rédacteur au journal Le Temps et donne quelques articles à L’Illustration en 1884. Lors du second procès du capitaine Alfred Dreyfus à Rennes en 1898, il fut cité comme témoin.
Il publie en 1894 Le Vin de France, une reprise en un volume d’un ensemble d’articles qu’il fait paraître dans Le Temps, au moment de la crise viticole de 1893. On y trouve de nombreux détails sur les différents vignobles, accompagnés d’anecdotes sur le commerce du vin, sur l’absinthe mais aussi sur Rabelais ou sur les bistrots. On lui doit aussi La Machine industrielle et son rôle dans l’économie sociale (1879), La Crise industrielle : l’ameublement (1883), Voyage autour de l’octroi de Paris (1901).
Date de décès non connue.
Il publie en 1894 Le Vin de France, une reprise en un volume d’un ensemble d’articles qu’il fait paraître dans Le Temps, au moment de la crise viticole de 1893. On y trouve de nombreux détails sur les différents vignobles, accompagnés d’anecdotes sur le commerce du vin, sur l’absinthe mais aussi sur Rabelais ou sur les bistrots. On lui doit aussi La Machine industrielle et son rôle dans l’économie sociale (1879), La Crise industrielle : l’ameublement (1883), Voyage autour de l’octroi de Paris (1901).
Date de décès non connue.
MEYS Maurice (1853-1937) Actif : 1890-1910
Maurice Meys fait ses études au Lycée Chaptal, avant d’être attiré par les arts et la photographie. Dans les années 1890, il prend pour L’Illustration des photographies qui donneront lieu à des gravures, « d’après une photographie de notre correspondant, M. Meys ». Il est aussi rédacteur de certains articles comme celui titré "A Melilla", publié le 9 décembre 1893. En 1895, au Maroc, il couvre pour L’Illustration la guerre entre Rifains et Espagnols. Porteur de la carte de correspondant n°1 de L’Illustration, il est le seul reporter à pouvoir s’insinuer entre les lignes des combattants d’où il rapportera des photos exclusives publiées par le magazine.
Grand voyageur, il ramene de ses périples nombreuses vues qu’il utilise pour ses « conférences spectacles » qui connaissent un succès certain. Sa seule contribution en couleur est la série de 6 photos publiées le 20 Juin 1908 (n°3408). Elle porte sur différents aspects de Boulogne et des environs en hiver. Pour l’occasion, il est gratifié du titre de « correspondant de L’Illustration à Boulogne-sur-Mer ».
Maurice Meys est décédé en octobre 1937. Sa notice nécrologique figure dans le n°4938.
A consulter : La biographie de Maurice Meys, De la chambre noire aux neiges éternelles, rédigée par Roderic Martin et accompagnée de nombreux documents iconographiques, sur le site www.imag-in-pyrenees.com.htm
Grand voyageur, il ramene de ses périples nombreuses vues qu’il utilise pour ses « conférences spectacles » qui connaissent un succès certain. Sa seule contribution en couleur est la série de 6 photos publiées le 20 Juin 1908 (n°3408). Elle porte sur différents aspects de Boulogne et des environs en hiver. Pour l’occasion, il est gratifié du titre de « correspondant de L’Illustration à Boulogne-sur-Mer ».
Maurice Meys est décédé en octobre 1937. Sa notice nécrologique figure dans le n°4938.
A consulter : La biographie de Maurice Meys, De la chambre noire aux neiges éternelles, rédigée par Roderic Martin et accompagnée de nombreux documents iconographiques, sur le site www.imag-in-pyrenees.com.htm
MIGNON Maurice. Actif : 1943
Collaborateur occasionnel de L’Illustration, il publie un article sur "Les grands prix de Rome à Nice" (27 juin 1942) : « Depuis les premiers jours de novembre 1940, la villa Il Paradisio est effectivement le nouveau siège de l’Académie de France. Des pensionnaires y sont arrivés et on déjà pris possession de leurs chambres ».
Dates de naissance et de décès non connues.
Dates de naissance et de décès non connues.
MIRECOURT Alain de. Actif : 1943
Alain de Mirecourt est l’auteur d’un article intitulé "L’offrande du maréchal Pétain à la cathédrale de Compostelle", publié dans L’Illustration le 2 octobre 1943.
Dates de naissance et de décès non connues.
Dates de naissance et de décès non connues.
MONTHEUIL Albert. Actif : 1895-1897
Albert Montheuil collabore à L’Illustration dans les années 1895-1900. Parmi les livres qu’il publie, on peut citer : Les Transports en commun à Paris (1897), Faut-il supprimer l’octroi ? Simple enquête (1908), Héros et martyrs de la liberté, avec 34 compositions et portraits de Frédéric Massé (1906), L’assistance publique à l’étranger : France, Angleterre, France, Pays-Bas, Suède et Norvège (1899).
Dates de naissance et de décès non connues.
Dates de naissance et de décès non connues.
MOREAU-VAUTHIER Gabriel Jean-Paul (né le 26/11/1871). Actif : 1890-1897]b
Gabriel Jean-Paul Moreau-Vauthier est né à Paris. Son père (1831-1893) était statuaire et professeur à l’école des arts décoratifs de Paris. Après des études au lycée Louis-le-Grand et aux Beaux-Arts de Paris, il devient à son tour statuaire et professeur de modelage à la société pour l’instruction élémentaire. Dès 1891, il expose à la section Sculptures et arts décoratifs du Salon de la société des artistes français. On le retrouve aussi à la Société du Salon d’automne, aux Arts réunis et à différentes expositions en France, ainsi qu’à Londres et à Saint-Louis.
Il est souvent primé lors de ces expositions, décrochant notamment une première médaille Art décoratif en 1897. Il est l’auteur de plusieurs monuments commémoratifs, tels ceux de Salon de Provence (Aux combattants de 1870) et de Chalon-sur-Saône (dédié aux combats de 1814). Il collabore à L’Illustration entre 1890 et 1900 : "La boîte à thé, une maison d’artistes" (4 juillet 1891), "Deuil d’artiste" (22 octobre 1892).
Date de décès non connue.
Il est souvent primé lors de ces expositions, décrochant notamment une première médaille Art décoratif en 1897. Il est l’auteur de plusieurs monuments commémoratifs, tels ceux de Salon de Provence (Aux combattants de 1870) et de Chalon-sur-Saône (dédié aux combats de 1814). Il collabore à L’Illustration entre 1890 et 1900 : "La boîte à thé, une maison d’artistes" (4 juillet 1891), "Deuil d’artiste" (22 octobre 1892).
Date de décès non connue.
MOUREY Gabriel (1865-1943) Actif : 1902
Gabriel Mourey, né à Marseille est un romancier, poète, auteur dramatique et critique d’art. Il publie des articles dans L’Illustration entre 1900 et 1905. Il est l’auteur d’une importante série d’ouvrages ayant pour thème les arts et les artistes. Dans cette abondante bibliographie, on peut citer Les Arts de la vie et le règne de la laideur (1899), Gainsborough, (1906), Essai sur l’art décoratif français moderne (1921), La Peinture anglaise du XVIIIe siècle (1928) et Le Livre des fêtes (1930).
MÜLLER Yan. Actif : 1942-1943
Collaborateur occasionnel de L’Illustration, il publie divers articles sur l’artisanat : "Le tisserand, symbole millénaire de l’artisanat" (11 avril 1942), "Au service de l’artisanat" (26 septembre 1942), "La vie rurale dans les Hautes-Pyrénées" (10 avril 1943) et "Un voyage en zigzag au pays de la neige, du soleil et de la laine" (22 mai 1943).
Dates de naissance et de décès non connues.
Jean Paul Perrin
Dates de naissance et de décès non connues.
Jean Paul Perrin