Des vues de L'Illustration (services, bureaux, ateliers, ...)
Une première série représente des vues de l’entreprise L’Illustration: l’hôtel de la rue Saint-Georges, les services et les ateliers, aussi bien dans les sous-sols de la rue Saint-Georges, qu’à Saint-Mandé, voire à Bobigny. Ces cartes (format 90 mm/140 mm, toutes en noir et blanc) étaient utilisées par l’hebdomadaire dans ses correspondances avec les abonnés, les souscripteurs de livres, les lecteurs faisant relier leurs collections, ou même les libraires passant commande de tel ou tel numéro .C’est pourquoi elles peuvent être pré imprimées au verso, avec différents textes et espaces à compléter par les services de L’Illustration. D’autres sont totalement vierges. Elles ont surtout été utilisées dans les années 1920/1930. La plupart des vues ont été prises avant 1925 puisqu’on les trouve déjà dans une brochure L’Illustration, journal universel, publiée en 1925. La liste qui suit n’est certainement pas exhaustive.
VUES DE LA RUE SAINT-GEORGES
L’hôtel de L’Illustration, 13 rue Saint-Georges Paris (9ème ) (vue de la rotonde à l’angle des rues Saint-Georges et de la Victoire).
L’hôtel de L’Illustration (reproduction d’une maquette réalisée pour l’exposition des arts décoratifs, laissant entrevoir la cheminée des ateliers).
Le salon de réception de l’hôtel de la rue Saint-Georges.
Un des services photographiques de la rue Saint-Georges.
Une salle de composition typographique.
Le service d’héliogravure : atelier de gravure des cylindres.
L’atelier de moulage des clichés.
Une vue de l’imprimerie de la rue Saint-Georges.
Dans l’atelier de brochure.
Une autre vue de la brochure mécanisée.
Le service des abonnements : au fond, le grand fichier alphabétique.
VUES DE L’IMPRIMERIE DE SAINT-MANDE (en service de 1919 à 1933)
Vue générale de l’usine de Saint-Mandé.
Entrée de l’usine de Saint-Mandé.
Ateliers annexes de Saint-Mandé : l’imprimerie des couleurs.
L’atelier de cuivrage des cylindres à Saint-Mandé.
Un coin du magasin à papier.
Autre vue du magasin à papier.
Et sans doute bien d’autres vues.
Et sans doute bien d’autres vues.
Des cartes postales reprenant des photos ou dessins publiés dans L'Illustration
Les plus nombreuses ont été publiées pendant la Première Guerre mondiale. On y trouve souvent des reproductions de dessins des grands dessinateurs de l’époque, tels que les Scott, Sabattier, José Simont. La plus célèbre est celle du fantassin dessinée par Scott, fièrement campé sur ses jambes et clamant à l’adresse de l’ennemi : « On ne passe pas ! ».
Elles participent aux campagnes de propagande menées à l’époque pour « soutenir le moral » des troupes et des Français. Quelques-unes sont des photos, voire des montages. En dresser la liste est compliqué, tant elles sont nombreuses. Des sites spécialisés comme Delcampe en proposent fréquemment.
Cartes postales publicitaires
LES CARTES ACCOMPAGNANT LES ABONNEMENTS OFFERTS EN CADEAU
Comme aujourd’hui, on incitait les abonnés et lecteurs à offrir des abonnements. Pour cela, une série de cartes avait été réalisée dans les années 1920. D’un format déplié 310 mm/140 mm, elles se présentent en trois volets. Un tiers est consacré à la carte d’abonnement à expédier au journal, les deux tiers restant étant adressés par l’auteur du cadeau à son heureux bénéficiaire. Celle de 1928 est illustrée d’une vue de la rotonde de la rue Saint-Georges, en couleur, avec en dessous la formule : « A M……Avec mes souhaits pour l’année nouvelle ». Celle de 1929, de facture plus moderne est ornée d’un dessin original, montrant une femme en train de lire l’Illustration. La même formule que sur la précédente y figure.
A l’intérieur était pré imprimé le texte suivant : " J’ai le plaisir de vous offrir un abonnement de …..mois à « L’ILLUSTRATION », dont l’envoi vous sera fait à partir du 1er….192.. Je désire que ce beau journal me rappelle chaque semaine à votre souvenir et vous porte le témoignage de mes sentiments affectueux. Nom du donateur...Adresse"
Ces cartes sont globalement plus rares que les cartes postales et leurs prix sont donc généralement plus élevés.
Comme aujourd’hui, on incitait les abonnés et lecteurs à offrir des abonnements. Pour cela, une série de cartes avait été réalisée dans les années 1920. D’un format déplié 310 mm/140 mm, elles se présentent en trois volets. Un tiers est consacré à la carte d’abonnement à expédier au journal, les deux tiers restant étant adressés par l’auteur du cadeau à son heureux bénéficiaire. Celle de 1928 est illustrée d’une vue de la rotonde de la rue Saint-Georges, en couleur, avec en dessous la formule : « A M……Avec mes souhaits pour l’année nouvelle ». Celle de 1929, de facture plus moderne est ornée d’un dessin original, montrant une femme en train de lire l’Illustration. La même formule que sur la précédente y figure.
A l’intérieur était pré imprimé le texte suivant : " J’ai le plaisir de vous offrir un abonnement de …..mois à « L’ILLUSTRATION », dont l’envoi vous sera fait à partir du 1er….192.. Je désire que ce beau journal me rappelle chaque semaine à votre souvenir et vous porte le témoignage de mes sentiments affectueux. Nom du donateur...Adresse"
Ces cartes sont globalement plus rares que les cartes postales et leurs prix sont donc généralement plus élevés.
D'autres pistes de collections
Pour qui s’intéresse à L’Illustration, il existe de nombreuses autres opportunités de collections, parmi lesquelles on, peut citer :
Les publicités, souvent très belles et en pleine page, en noir et blanc, en sépia ou en couleurs, incluses dans le magazine. Elle se situaient en début et en fin de fascicule, en encadrant le cahier consacré à l’actualité. Leur volume variait selon les numéros, le maximum étant atteint avec les numéros spéciaux comme ceux de Noël ou du Salon de l’automobile. Certains collectionneurs se spécialisent dans un thème (l’automobile, les parfums), voire dans une marque précise (Renault ).
On les trouve assez facilement, d’autant que ces pages de publicités, le plus souvent, étaient retirées au moment de la reliure. Elles sont parfois proposées à la vente sous le titre un peu trompeur de « Affiches de l’Illustration ». Profitons-en pour rappeler que si un fascicule (notamment les numéros spéciaux) n’est pas complet de ses publicités, il perd une grande partie de sa valeur marchande.
Les publicités, souvent très belles et en pleine page, en noir et blanc, en sépia ou en couleurs, incluses dans le magazine. Elle se situaient en début et en fin de fascicule, en encadrant le cahier consacré à l’actualité. Leur volume variait selon les numéros, le maximum étant atteint avec les numéros spéciaux comme ceux de Noël ou du Salon de l’automobile. Certains collectionneurs se spécialisent dans un thème (l’automobile, les parfums), voire dans une marque précise (Renault ).
On les trouve assez facilement, d’autant que ces pages de publicités, le plus souvent, étaient retirées au moment de la reliure. Elles sont parfois proposées à la vente sous le titre un peu trompeur de « Affiches de l’Illustration ». Profitons-en pour rappeler que si un fascicule (notamment les numéros spéciaux) n’est pas complet de ses publicités, il perd une grande partie de sa valeur marchande.
LES MARQUE-PAGES OFFERTS PAR L'ILLUSTRATION.
Il en existe plusieurs séries, là encore relativement rares et assez peu fréquents à la vente. Au recto figure fréquemment une image de la tour de L’Illustration, à Bobigny, avec reproduction de couvertures et la formule « L’Illustration…Le journal universel ». Au verso, on trouve des textes promotionnels, à l’adresse des annonceurs publicitaires pour certains, ou des lecteurs pour d’autres : «Encyclopédie de l’actualité universelle, où chaque semaine, en documents définitifs, s’inscrit l’histoire du globe, L’Illustration est la publication que l’on conserve après l’avoir lue. Aussi, les annonces qu’elle publie ont-elles une vertu permanente. Par son tirage total, c’est un rayonnement mondial que L’Illustration assure à la publicité qui lui est confiée (…). Elle ouvre à tous ses annonceurs toutes les sphères du marché national ". Sur d’autres, on met davantage l’accent sur la qualité graphique : «Ce n’est pas seulement par la variété des ses informations et la qualité de son texte, mais aussi par la beauté et la netteté de ses gravures que s’impose L’Illustration. De toutes les images que le papier imprimé place sous vos yeux, aucune ne présente la perfection d’exécution et la précision évocatrice de ses reproductions ».
Il en existe plusieurs séries, là encore relativement rares et assez peu fréquents à la vente. Au recto figure fréquemment une image de la tour de L’Illustration, à Bobigny, avec reproduction de couvertures et la formule « L’Illustration…Le journal universel ». Au verso, on trouve des textes promotionnels, à l’adresse des annonceurs publicitaires pour certains, ou des lecteurs pour d’autres : «Encyclopédie de l’actualité universelle, où chaque semaine, en documents définitifs, s’inscrit l’histoire du globe, L’Illustration est la publication que l’on conserve après l’avoir lue. Aussi, les annonces qu’elle publie ont-elles une vertu permanente. Par son tirage total, c’est un rayonnement mondial que L’Illustration assure à la publicité qui lui est confiée (…). Elle ouvre à tous ses annonceurs toutes les sphères du marché national ". Sur d’autres, on met davantage l’accent sur la qualité graphique : «Ce n’est pas seulement par la variété des ses informations et la qualité de son texte, mais aussi par la beauté et la netteté de ses gravures que s’impose L’Illustration. De toutes les images que le papier imprimé place sous vos yeux, aucune ne présente la perfection d’exécution et la précision évocatrice de ses reproductions ».
Les carnets de timbres poste, avec le titre L’Illustration imprimé sur la pochette, accompagné d’un message publicitaire. En adressant au magazine plusieurs de ces timbres, on pouvait obtenir un spécimen de L’Illustration avec conditions d’abonnement. Ces carnets, complets de leurs timbres, sont rares à la vente. On les trouve parfois sur des sites spécialisés comme Delcampe.
Les chemises cartonnées portant sur le plat la marque L’Illustration ou France Illustration que l’on pouvait trouver dans les hôtels proposant à leurs clients la lecture du magazine. A l’intérieur est imprimé un texte, avec illustrations, présentant le magazine. On les trouve assez difficilement et elles apparaissent rarement, au moins sur les sites de vente.
Les anciennes actions de la société L’Illustration Baschet et Cie. Imprimées du papier vert, elles portent la signature d’un des membres du conseil de surveillance et du gérant : les autographes les plus fréquents sont ceux de Louis Baschet (jusqu’en 1972) puis de Denis Baschet (jusqu’en 1990). On peut en trouver chez les marchands spécialisés (vieux papiers, actions, titres…) et quelquefois sur les sites de ventes, type Ebay.
Et puis sans doute bien d’autres pistes. Si quelqu’un lisant ces lignes souhaite apporter des précisions, ou des compléments, voire donner d’autres pistes de collection, c’est possible et souhaitable.
A vos collections !
Les chemises cartonnées portant sur le plat la marque L’Illustration ou France Illustration que l’on pouvait trouver dans les hôtels proposant à leurs clients la lecture du magazine. A l’intérieur est imprimé un texte, avec illustrations, présentant le magazine. On les trouve assez difficilement et elles apparaissent rarement, au moins sur les sites de vente.
Les anciennes actions de la société L’Illustration Baschet et Cie. Imprimées du papier vert, elles portent la signature d’un des membres du conseil de surveillance et du gérant : les autographes les plus fréquents sont ceux de Louis Baschet (jusqu’en 1972) puis de Denis Baschet (jusqu’en 1990). On peut en trouver chez les marchands spécialisés (vieux papiers, actions, titres…) et quelquefois sur les sites de ventes, type Ebay.
Et puis sans doute bien d’autres pistes. Si quelqu’un lisant ces lignes souhaite apporter des précisions, ou des compléments, voire donner d’autres pistes de collection, c’est possible et souhaitable.
A vos collections !
VUES DE L’IMPRIMERIE DE BOBIGNY (éditées par L’Illustration)
Il en existe quelques-unes, avec la même fonction que les précédentes et elles sont donc postérieures à 1933.
AUTRES VUES DE L’IMPRIMERIE DE BOBIGNY (non éditées par L’Illustration)
L’imprimerie de Bobigny, le bâtiment phare de la ville pendant longtemps, a donné lieu à la publication de cartes postales diverses par des éditeurs spécialisés. Il en existe au moins une douzaine, s’échelonnant entre la fin des années 1930 et le début des années 1960. Quelquefois, certaines vues ont été réutilisées soit pour les coloriser, soit pour les intégrer dans des cartes postales multivues. L’une des plus intéressantes est celle représentant les maisons du personnel conçues par René Lefébure, à proximité de « l’usine de L’Illustration », selon la terminologie souvent employée. Elles ont été détruites au moment de l’urbanisation du site, avec la construction de qui est devenu le quartier du Pont-de-Pierre.
Jean Paul Perrin
Il en existe quelques-unes, avec la même fonction que les précédentes et elles sont donc postérieures à 1933.
AUTRES VUES DE L’IMPRIMERIE DE BOBIGNY (non éditées par L’Illustration)
L’imprimerie de Bobigny, le bâtiment phare de la ville pendant longtemps, a donné lieu à la publication de cartes postales diverses par des éditeurs spécialisés. Il en existe au moins une douzaine, s’échelonnant entre la fin des années 1930 et le début des années 1960. Quelquefois, certaines vues ont été réutilisées soit pour les coloriser, soit pour les intégrer dans des cartes postales multivues. L’une des plus intéressantes est celle représentant les maisons du personnel conçues par René Lefébure, à proximité de « l’usine de L’Illustration », selon la terminologie souvent employée. Elles ont été détruites au moment de l’urbanisation du site, avec la construction de qui est devenu le quartier du Pont-de-Pierre.
Jean Paul Perrin