LABADIE Jean Actif : 1932-1940
Jean Labadié écrit dans les colonnes de L’Illustration au début des années 1930. Il collabore au magazine Science et vie (en 1933) et au journal La Dépêche (en 1936). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages parmi lesquels : La France a-t-elle le secret de l’organisation ? (1916), Si j’étais ministre des finances. La Politique du nouvel argent. (1922).
Dates de naissance et de décès non connues.
Dates de naissance et de décès non connues.
LALLEMAND Charles (07/03/1857-01/02/1938) Actif : 1893
Charles Lallemand, né à Saint-Aubin-sur-Aire (Meuse) est élève de l’école polytechnique. Il est ingénieur en chef des mines, membre du bureau des longitudes et directeur du service de nivellement général de la France au Ministère des travaux publics. Il est lauréat de l’Académie française et de l’Académie des sciences, dont il est membre. Il écrit une série d’ouvrages techniques sur des sujets tels que Les abaques hexagonaux (1885), Nivellements de haute précision (1889), L’heure légale en France et les fuseaux horaires (1897), Volcans et tremblements de terre (1903). Dans L’Illustration, on trouve sa signature en 1893 avec une étude sur "Le port de Bizerte" (24 juin). Il est décédé à Bussy (Haute-Marne).
LA MAZERE R. de. Actif : 194
Collaborateur occasionnel de L’Illustration, R. de La Mazère publie le 18 décembre 1943 un article sur "Les hôtels de la chaussée d’Antin", accompagné de 9 illustrations en couleur.
Dates de naissance et de décès non connues.
Dates de naissance et de décès non connues.
LAPIE Victor (18/03/14-27/04/83) Actif : 1942-1943
Victor Lapie est docteur en droit et élu président de l'Association internationale des éducateurs de jeunes inadaptés en 1966. Dans L’Illustration, il a publié en 1942 une étude sur "Un stage de moniteurs pour colonies de vacances" (4 juillet). En 1943 il donne un article, sur un thème assez inattendu dans les colonnes de l’hebdomadaire, Médecine et naturisme (27 novembre). Il écrit un livre, La fatigue nerveuse, ses causes, ses effets, ses remèdes (1943) et il participé au Dictionnaire d’information sexuelle publié en 1970.
LASSEAUX Marcel Actif : 1940-1944
Marcel Lasseaux publie quelques articles dans L’Illustration, sous l’Occupation : "Lettres…Véhicules de la pensée écrite" (14 novembre 1942), "Paysages lapons aux Pyrénées" (22 mai 1943). "Elégances et caméras" est un article illustré par des gouaches de Jacques Manuel, consacré au costume dans le cinéma (15/22 janvier 1944). On lui doit aussi un article sur Raimu, « comédien français » (25 septembre 1943), à l’occasion de l’entrée de l’artiste à la Comédie française.
Dates de naissance et de décès non connues.
Dates de naissance et de décès non connues.
LAUDAT Jean (né le 20/11/1903) Actif : 1942-1944
Jean Laudat, est secrétaire général de L’Illustration. Il y rédige également la rubrique cinématographique "Les films nouveaux". Dans le numéro du 24 avril 1943, il évoque "Le premier congrès du film documentaire". Il poursuit sa carrière à France Illustration, après guerre.
Date de décès non connue.
Date de décès non connue.
LAUT Ernest. Actif : 1901
Le journaliste et écrivain Ernest Laut collabore occasionnellement à L’Illustration au début des années 1900. Il effectue la plus grande partie de sa carrière au Petit Journal Illustré, entre les années 1910 et 1940. C’est lui, notamment qui rédige les articles accompagnant les deux grandes pages couleur de couverture du supplément illustré du dimanche. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages (poésie, histoire, comptes rendus).
Dates de naissance et de décès non connues.
Dates de naissance et de décès non connues.
LA VARENDE Jean de (24/05/1887-08/06/1959) Actif : 1940-1943
Jean Balthasard Marie Mallard, vicomte de La Varende est né au château de Bonneville, près de Broglie. Elève de l’école nationale des Beaux arts, il s’intéresse plus particulièrement à l’archéologie et aux Lettres. Après la Première Guerre mondiale, à laquelle il prend part du début à la fin et dont il revient affaibli, il se consacre aux conférences, dans sa Normandie natale et à l’écriture. Son premier recueil de nouvelles, Pays d’Ouche est publié en 1936. La Varende fait ensuite paraître de nombreux autres ouvrages, dont Nez de cuir.
Il collabore à plusieurs publications parmi lesquelles : Gringoire, Candide, La revue universelle, Le Figaro et L’Illustration. Dans ce dernier magazine, il publie une étude sur Mademoiselle Corday (10 juillet 1943).
Il collabore à plusieurs publications parmi lesquelles : Gringoire, Candide, La revue universelle, Le Figaro et L’Illustration. Dans ce dernier magazine, il publie une étude sur Mademoiselle Corday (10 juillet 1943).
LAVEDAN Henri (09/04/1859-03/09/1940) Actif : 1886-1939
Henri Lavedan, né à Orléans, accompagne L’Illustration pendant un demi-siècle. Son père, Hubert Léon Lavedan était directeur du Correspondant. Romancier et auteur dramatique, il commencé sa carrière comme journaliste, se faisant remarquer par ses chroniques dialoguées, publiées dans La vie parisienne, sous le pseudonyme de Manchecourt. Il y dépeint avec un certain brio les mœurs parisiennes de l’époque. Il collabore ensuite régulièrement au Gil Blas, à L’Echo de Paris et au Figaro, ainsi qu’à L’Illustration, à laquelle il donne son tout premier texte, "Poule", dans le numéro du 2 octobre 1886. Il devient ensuite un collaborateur régulier.
A partir de 1907, il signe le traditionnel "Courrier de Paris", une des plus anciennes rubriques du magazine. Entre 1914 et 1919, il publie chaque semaine sa chronique "Les grandes heures". Son zèle patriotique lui vaut les sarcasmes du tout jeune Canard Enchaîné qui fait de Lavedan une de ses têtes de Turc. L’ensemble de ses articles est réuni en une douzaine de volumes publiés : Bon an, mal an (1908-1913) suivi de Les grandes heures (1915-1921).
Henri Lavedan est aussi un auteur dramatique qui écrit de nombreuses pièces qui sont des succès au théâtre dans les années 1890-1920. Ses deux premiers ouvrages Mamzelle Vertu et Reine Janvier sont publiés en 1886 et 1887. Ce sont ensuite des comédies en un acte puis des drames : Une famille (1890), jouée au Théâtre français et qui lui vaudra à l’Académie le prix Toirac, Le prince d’Aurec (1894), Le marquis de Priola (joué au Théâtre français en 1903), Le duel (1905), Le vieux marcheur (1909), Servir (1913). Selon Philippe van Tieghem, « ses pièces ont été très estimées pour leur force dramatique et la simplicité géométrique avec laquelle les thèses moralisantes sont développées. Rien ne paraît plus artificiel aujourd’hui. Ses œuvres narratives qui comprennent une vingtaine de volumes sont encore plus oubliées que ses pièces ». Il est aussi l’auteur du scénario de L’Assassinat du duc de Guise, première réalisation du film d’art de Pierre Laffitte, en 1905.
On ne s’étonnera donc pas que l’Académie française lui ouvre ses portes dès le 8 décembre 1898, en l’accueillant au fauteuil de Henri Meilhac. Il publie des mémoires, avec quatre volumes publiés par La Petite illustration entre 1933 et 1940, sous le titre Avant l’oubli.
A sa mort, L’Illustration lui consacre une notice nécrologique rédigée par Abel Bonnard et publiée dans le numéro du 14 septembre 1940 (édition de Paris). Le futur ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse du maréchal Pétain écrit : « On pourrait distinguer en cet écrivain brillamment doué le Parisien, le bourgeois et le Français ». Il ouvre son hommage par ces mots : « Henri Lavedan vient de quitter la vie mais il était déjà séparé des hommes. Une surdité infranchissable qui le privait de tout commerce, sans lui donner cependant les bienfaits du silence, l’isolait depuis longtemps. Des maladies s’étaient ajoutées à son infirmité. Il y a environ deux ans qu’il ne venait plus aux séances de l’Académie où il avait été assidu jusque là ».
Sous la photographie le représentant, L’Illustration rappelle que « Henri Lavedan était le doyen de (ses) collaborateurs (…). Il n’avait cessé d’être l’ami de notre journal et de lui apporter les richesses de son esprit et de sa verve ». Tout autre est le point de vue du polémiste Henri Janson qui écrit dans Aujourd’hui, le 12 septembre 1940, à propos de la mort de Lavedan et d’un article que ce dernier avait publié un an plus tôt à la déclaration de guerre : « M. Lavedan, que tout le monde croyait depuis longtemps au Père-Lachaise, sortait de son néant… ».
A partir de 1907, il signe le traditionnel "Courrier de Paris", une des plus anciennes rubriques du magazine. Entre 1914 et 1919, il publie chaque semaine sa chronique "Les grandes heures". Son zèle patriotique lui vaut les sarcasmes du tout jeune Canard Enchaîné qui fait de Lavedan une de ses têtes de Turc. L’ensemble de ses articles est réuni en une douzaine de volumes publiés : Bon an, mal an (1908-1913) suivi de Les grandes heures (1915-1921).
Henri Lavedan est aussi un auteur dramatique qui écrit de nombreuses pièces qui sont des succès au théâtre dans les années 1890-1920. Ses deux premiers ouvrages Mamzelle Vertu et Reine Janvier sont publiés en 1886 et 1887. Ce sont ensuite des comédies en un acte puis des drames : Une famille (1890), jouée au Théâtre français et qui lui vaudra à l’Académie le prix Toirac, Le prince d’Aurec (1894), Le marquis de Priola (joué au Théâtre français en 1903), Le duel (1905), Le vieux marcheur (1909), Servir (1913). Selon Philippe van Tieghem, « ses pièces ont été très estimées pour leur force dramatique et la simplicité géométrique avec laquelle les thèses moralisantes sont développées. Rien ne paraît plus artificiel aujourd’hui. Ses œuvres narratives qui comprennent une vingtaine de volumes sont encore plus oubliées que ses pièces ». Il est aussi l’auteur du scénario de L’Assassinat du duc de Guise, première réalisation du film d’art de Pierre Laffitte, en 1905.
On ne s’étonnera donc pas que l’Académie française lui ouvre ses portes dès le 8 décembre 1898, en l’accueillant au fauteuil de Henri Meilhac. Il publie des mémoires, avec quatre volumes publiés par La Petite illustration entre 1933 et 1940, sous le titre Avant l’oubli.
A sa mort, L’Illustration lui consacre une notice nécrologique rédigée par Abel Bonnard et publiée dans le numéro du 14 septembre 1940 (édition de Paris). Le futur ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse du maréchal Pétain écrit : « On pourrait distinguer en cet écrivain brillamment doué le Parisien, le bourgeois et le Français ». Il ouvre son hommage par ces mots : « Henri Lavedan vient de quitter la vie mais il était déjà séparé des hommes. Une surdité infranchissable qui le privait de tout commerce, sans lui donner cependant les bienfaits du silence, l’isolait depuis longtemps. Des maladies s’étaient ajoutées à son infirmité. Il y a environ deux ans qu’il ne venait plus aux séances de l’Académie où il avait été assidu jusque là ».
Sous la photographie le représentant, L’Illustration rappelle que « Henri Lavedan était le doyen de (ses) collaborateurs (…). Il n’avait cessé d’être l’ami de notre journal et de lui apporter les richesses de son esprit et de sa verve ». Tout autre est le point de vue du polémiste Henri Janson qui écrit dans Aujourd’hui, le 12 septembre 1940, à propos de la mort de Lavedan et d’un article que ce dernier avait publié un an plus tôt à la déclaration de guerre : « M. Lavedan, que tout le monde croyait depuis longtemps au Père-Lachaise, sortait de son néant… ».
LEBRETON Henri. Actif : 1943
Collaborateur occasionnel de L’Illustration, il est l’auteur d’un article sur "Les canons modernes", publié le 30 octobre 1943.
Dates de naissance et de décès non connues.
Dates de naissance et de décès non connues.
LECLERC Joseph. Actif : 1943
Collaborateur occasionnel de L’Illustration, il publie "Les débuts de la cinématographie céleste" dans le numéro du 12 juin 1943.
Dates de naissance et de décès non connues.
Dates de naissance et de décès non connues.
LECUYER Raymond (1879-1950) Rédacteur et photographe. Actif : 1928-1944
Raymond Lécuyer est journaliste, photographe, critique d’art et historien de la photographie. Il rejoint L’Illustration en 1928, comme photographe et journaliste. De 1928 à 1944, il écrit de nombreux articles sur des thèmes hors actualité ("Regards sur les musées de province", "Demeures des grands écrivains"). Sous l’Occupation, on retrouve sa signature à plusieurs reprises : "Comment un photographe a vu le Paris d’avant Haussmann" (24 janvier 1942). En 1943, il rédige "Souvenirs d’un Paris agreste" (3 avril) et "Emile Raynaud", véritable créateur du dessin animé.
En 1944, il signe encore des article sur "Tout autour de la tour de Nesle" (26 février/4 mars), "Musée des monuments français : les peintures murales" (8/15 avril). Il est l’auteur de L’Histoire de la photographie publié en 1945 par Baschet et Cie, alors sous séquestre des domaines. Il est aussi un des co-auteurs, avec Paul-Emile Cadilhac de la série des Demeures et sites inspirés (éditions SNEP-L’Illustration).
Après la Seconde Guerre mondiale, il publie Regards sur les musées de province (1949), dont la base est constituée par sa série d’articles publiés dans L’Illustration.
En 1944, il signe encore des article sur "Tout autour de la tour de Nesle" (26 février/4 mars), "Musée des monuments français : les peintures murales" (8/15 avril). Il est l’auteur de L’Histoire de la photographie publié en 1945 par Baschet et Cie, alors sous séquestre des domaines. Il est aussi un des co-auteurs, avec Paul-Emile Cadilhac de la série des Demeures et sites inspirés (éditions SNEP-L’Illustration).
Après la Seconde Guerre mondiale, il publie Regards sur les musées de province (1949), dont la base est constituée par sa série d’articles publiés dans L’Illustration.
LEFRANC Jean Actif : 1943
Collaborateur occasionnel de L’Illustration, il publie en 1943 un article sur "Les explorateurs et pionniers français".
Dates de naissance et de décès non connues.
Dates de naissance et de décès non connues.
LEDRAIN Eugène (1844-1910). Actif : 1902
Eugène Ledrain est un critique littéraire et un spécialiste de l’archéologie. Dans L’Illustration, au début des années 1900, il signe régulièrement des articles sur le thème du "Mouvement littéraire", titre de sa chronique. Il publie Renan sa vie son œuvre et une importante série de volumes consacrés à l’histoire ancienne et à l’archéologie.
LEON-MARTIN Louis (né en 1883) Actif : 1942-1943
Collaborateur occasionnel de L’Illustration, Louis Léon-Martin, publie un article sur "Paris, fin de siècle, exposition de la galerie Charpentier" (15 mai 1943) : « Je n’étais qu‘un potache en 1900 et quand, à l’exposition je m’aventurais parmi les séductions de la fameuse rue de Paris, c’était dans l’uniforme de Stanislas, lequel avec sa tunique et son képi façon « sergot » de l’époque, n’était qu’un insuffisant adjuvant aux initiales timidités », écrit-il en introduction. Il s’intéresse à "L’Hôtel Drouot 1942" (21 février 1942), un article rehaussé de 14 aquarelles de Serge Ivanoff. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages : La vie ardente de Bayard (1942), Dans les coulisses de l’Hôtel-Drouot (1943), ainsi que des romans.
LESTONNAT Raymond (1860-1943) Actif : 1930-1943
Raymond Lestonnat est né à Paris, dans une famille d’origine bordelaise. Attiré dès son enfance par l’aventure, il se voue à une carrière navale. Ses premières grandes traversées remontent à la grande époque des voiliers finissants. Il est d’abord officier de marine marchande, notamment sur les paquebots poste. En 1895, il quitte le service à bord des navires pour devenir chroniqueur naval au Matin, puis au Journal, au Petit Havre et, enfin, à L’Illustration : « Dans ses nouvelles fonctions, écrit L’Illustration du 7 août 1943, il ne cessa de s’intéresser à tous les progrès que les armateurs apportaient à la construction de leurs navires. Il fut même un partisan déterminé de l’hydravion, dont il prévoyait que l’usage se généraliserait pour le transport rapide des voyageurs ».
Il est membre du Conseil supérieur de la marine marchande et des pêches maritimes et occupe diverses fonctions officielles d’expert naval et d’attaché au ministère de la marine.
Raymond Lestonnat, qui est vice-président du Syndicat de la presse maritime et de la Société des gens de lettres, publie divers ouvrages sur la marine : L’ABC de la guerre navale (1916), L’amiral Courbet : 1827-1885 (1935), Coureurs d’océans (1934). Au début des années 1930, il publie des articles dans L’Illustration, sur son thème de prédilection.
Son nom est évidemment associé à L’histoire de la marine, co-écrite avec Georges Toudouze, Charles de La Roncière, Joannès Tramond, le commandant Rondeleux et Charles Dollfus. Elle est publiée en 1934 par les éditions de L’Illustration, sous la direction artistique d’Albert Sebille, avec la collaboration de René Lefébure. Il y rédige plus particulièrement les chapitres sur « la marine d’aujourd’hui et de demain ». Parmi ses derniers articles parus dans L’Illustration, on trouve : "L’incendie du Normandie" (21 février 1942), "Les brocanteurs de Neptune" (11 avril 1942), "Vingt ans de politique navale" (6 juin 1942), "L’appel aux tonneliers de l’océan" (18 juillet 1942), "La ronde silencieuse des trépassés" (29 août 1942), "Trafalgar, le récit de la bataille, tel que je l’ai entendu raconter par un combattant de 1805" (24 octobre 1942), "Le centenaire du premier navire de mer à hélice" (5 décembre 1942).
Sa collaboration se poursuit en 1943, année de sa disparition : "L’unification des mesures de distance : le kilomètre terrien supplante le mille marin" (16 janvier 1943) et "La création de la nouvelle marine française" (20 mars), son ultime contribution, quatre mois avant sa mort. Raymond Lestonnat avait aussi fondé avec Georges Prade le Meeting automobile de Monaco en 1900 et la « croisière automobile Paris à la mer », en 1905 qui devint une sorte de classique disputée jusqu’en 1939.
Il est membre du Conseil supérieur de la marine marchande et des pêches maritimes et occupe diverses fonctions officielles d’expert naval et d’attaché au ministère de la marine.
Raymond Lestonnat, qui est vice-président du Syndicat de la presse maritime et de la Société des gens de lettres, publie divers ouvrages sur la marine : L’ABC de la guerre navale (1916), L’amiral Courbet : 1827-1885 (1935), Coureurs d’océans (1934). Au début des années 1930, il publie des articles dans L’Illustration, sur son thème de prédilection.
Son nom est évidemment associé à L’histoire de la marine, co-écrite avec Georges Toudouze, Charles de La Roncière, Joannès Tramond, le commandant Rondeleux et Charles Dollfus. Elle est publiée en 1934 par les éditions de L’Illustration, sous la direction artistique d’Albert Sebille, avec la collaboration de René Lefébure. Il y rédige plus particulièrement les chapitres sur « la marine d’aujourd’hui et de demain ». Parmi ses derniers articles parus dans L’Illustration, on trouve : "L’incendie du Normandie" (21 février 1942), "Les brocanteurs de Neptune" (11 avril 1942), "Vingt ans de politique navale" (6 juin 1942), "L’appel aux tonneliers de l’océan" (18 juillet 1942), "La ronde silencieuse des trépassés" (29 août 1942), "Trafalgar, le récit de la bataille, tel que je l’ai entendu raconter par un combattant de 1805" (24 octobre 1942), "Le centenaire du premier navire de mer à hélice" (5 décembre 1942).
Sa collaboration se poursuit en 1943, année de sa disparition : "L’unification des mesures de distance : le kilomètre terrien supplante le mille marin" (16 janvier 1943) et "La création de la nouvelle marine française" (20 mars), son ultime contribution, quatre mois avant sa mort. Raymond Lestonnat avait aussi fondé avec Georges Prade le Meeting automobile de Monaco en 1900 et la « croisière automobile Paris à la mer », en 1905 qui devint une sorte de classique disputée jusqu’en 1939.
LOCKROY Edouard (Edouard SIMON, dit) (17/07/1838-22/11/1913) Actif : 1901
Edouard Simon, dit Edouard Lockroy, né à Paris est un journaliste qui collaboré à L’Illustration, dans les années 1900-1905, mais aussi au Figaro (avec ses « Menus propos »), au Diable à quatre, ainsi qu’au Rappel. Sa carrière est éclipsée par ses nombreux mandats politiques. Ex-compagnon de Garibaldi, il a est député de la Seine à l’Assemblée Nationale en 1871, député des Bouches-du-Rhône de 1873 à 1881 puis à nouveau député de la Seine de 1881 à 1910. Au cours de la législature 1889-1893, ses collègues le désignent comme rapporteur du projet de loi relatif à l’arbitrage en matière de conflits du travail, puis lui confient les fonctions de rapporteur général du budget de 1893. Il préside également la commission chargée d’examiner le projet de loi relatif à la protection de la santé publique. Il prend part, à plusieurs reprises, à des discussions intéressant la marine nationale. Enfin, il est élu vice-président de la Chambre le 8 mai 1893, un poste qu’il conserve jusqu’en octobre 1895. Il participe notamment, au cours de cette période, à la discussion d’un projet de loi tendant à ouvrir des crédits pour l’expédition de Madagascar.
Edouard Lockroy occupe différentes fonctions ministérielles : Ministre du Commerce et de l’Industrie de janvier 1886 à mai 1887, de l’Instruction publique et des Beaux-arts d’avril 1888 à février 1889, de la Marine de novembre 1895 à avril 1896 et de juin 1898 à juin 1899. Il est par ailleurs ministre de la Guerre par intérim du 25 octobre au 1er novembre 1898, après la démission du général Chanoine, à la suite des interpellations à la Chambre sur l’affaire Dreyfus.
En tant que ministre de la Marine, il prépare un plan de réforme de l’organisation navale et créé l’Ecole supérieure de guerre de la marine. Après la chute du ministère Léon Bourgeois, il publie un ouvrage intitulé La Marine de guerre, six mois rue Royale, où il expose ses vues sur l’organisation de la défense nationale dans le domaine maritime.
Réélu constamment vice-président de la Chambre, il préside de nombreuses séances et participe à plusieurs discussions concernant les problèmes de la marine de guerre, exposant à nouveau, à l’occasion de l’examen du budget de la marine pour 1904, ses vues sur l’organisation et l’administration du Ministère de la marine. Mais une maladie rhumatismale le tiendra éloigné de la tribune et l’empêchera de se représenter aux élections de 1910.
Edouard Lockroy occupe différentes fonctions ministérielles : Ministre du Commerce et de l’Industrie de janvier 1886 à mai 1887, de l’Instruction publique et des Beaux-arts d’avril 1888 à février 1889, de la Marine de novembre 1895 à avril 1896 et de juin 1898 à juin 1899. Il est par ailleurs ministre de la Guerre par intérim du 25 octobre au 1er novembre 1898, après la démission du général Chanoine, à la suite des interpellations à la Chambre sur l’affaire Dreyfus.
En tant que ministre de la Marine, il prépare un plan de réforme de l’organisation navale et créé l’Ecole supérieure de guerre de la marine. Après la chute du ministère Léon Bourgeois, il publie un ouvrage intitulé La Marine de guerre, six mois rue Royale, où il expose ses vues sur l’organisation de la défense nationale dans le domaine maritime.
Réélu constamment vice-président de la Chambre, il préside de nombreuses séances et participe à plusieurs discussions concernant les problèmes de la marine de guerre, exposant à nouveau, à l’occasion de l’examen du budget de la marine pour 1904, ses vues sur l’organisation et l’administration du Ministère de la marine. Mais une maladie rhumatismale le tiendra éloigné de la tribune et l’empêchera de se représenter aux élections de 1910.
LOSTALOT DE BACHOUET Alfred de (1838-1909) Rédacteur et secrétaire de rédaction. Actif : 1890-1897
Alfred de Lostalot de Bachouet, est docteur en médecine. Durant la guerre de 1870, il est attaché au service de santé militaire, ce qui lui vaut la Légion d’honneur en 1871. Davantage attiré par les arts et par la littérature, il opte pour le journalisme et devient un collaborateur assidu de la Gazette des Beaux-Arts. Il en est secrétaire de rédaction, un poste qu’il occupe ensuite à L’Illustration sous la direction de Lucien Marc. Dans l’hebdomadaire, il donne aussi des articles de critique artistique et théâtrale.
Alfred de Lostalot est aussi un véritable artiste, aussi bien dans les domaines de la musique que du dessin et de la peinture. Dans les numéros des 23, 30 août et 6 septembre 1890, il s’intéresse aux "Copistes au musée du Louvre". Il écrit divers ouvrages, tels que les Arts du bois, La peinture française et Procédés de gravure. L’Illustration (6 mars 1909), le décrit comme un homme « doué d’une culture intellectuelle étendue et variée, causeur aimable, fécond en souvenirs précis et en anecdotes intéressantes ».
Alfred de Lostalot est aussi un véritable artiste, aussi bien dans les domaines de la musique que du dessin et de la peinture. Dans les numéros des 23, 30 août et 6 septembre 1890, il s’intéresse aux "Copistes au musée du Louvre". Il écrit divers ouvrages, tels que les Arts du bois, La peinture française et Procédés de gravure. L’Illustration (6 mars 1909), le décrit comme un homme « doué d’une culture intellectuelle étendue et variée, causeur aimable, fécond en souvenirs précis et en anecdotes intéressantes ».
LOSTE Jacques (27/12/1905-04/12/2001) Actif 1940-1944
Jacques Loste, journaliste spécialiste de l’automobile et président de la commission sportive de l’Automobile Club de France, est né à Neuilly-sur-Seine. Il entre comme rédacteur à L’Argus de l’automobile en 1930, avant d’en devenir rédacteur en chef en 1938 et directeur à partir de 1941.
A la mort de Baudry de Saunier, il est chargé de la réalisation des numéros spéciaux de L’Illustration dédiés à l’automobile, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Toujours pour L’Illustration, il écrit un article en deux volets, "Que sera l’automobile d’après guerre ?" publié dans les numéros des 15/22 janvier et 29 janvier/ 5 février 1944. On lui doit "L’Automobile, notre amie" avec des illustrations de Géo Ham et Pierre Rousseau, publié en 1938 par les éditions de l’Argus de l’automobile et réédité en 1949.
Jean Paul Perrin
A la mort de Baudry de Saunier, il est chargé de la réalisation des numéros spéciaux de L’Illustration dédiés à l’automobile, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Toujours pour L’Illustration, il écrit un article en deux volets, "Que sera l’automobile d’après guerre ?" publié dans les numéros des 15/22 janvier et 29 janvier/ 5 février 1944. On lui doit "L’Automobile, notre amie" avec des illustrations de Géo Ham et Pierre Rousseau, publié en 1938 par les éditions de l’Argus de l’automobile et réédité en 1949.
Jean Paul Perrin