L’Illustration a marqué très tôt son intérêt pour la conquête des airs : dans ses tout premiers numéros, on trouve déjà des articles sur les « machines volantes » dont celle à vapeur de M. Henson, décrite et reproduite par une gravure, le 8 avril 1843. Celle de Clément Ader est évoquée en 1891 et dans le numéro du 23 juillet 1898, elle est décrite et reproduite avec deux gravures, sous le nom de « L’avion », néologisme que l’on hésite encore à écrire sans guillemets.
Jusqu’à la guerre de 1914-1918, L’Illustration entretient régulièrement ses lecteurs des progrès de l’aviation et des exploits des hommes volants. Santos-Dumont, Henry Farman, avec son premier kilomètre en boucle qui lui vaut une photographie en double page le 18 janvier 1908, les frères Wright, Jules Védrines, Roland Garros et bien d’autres y ont leur place. Périodiquement, des « catastrophes aériennes » comme celle d’Issy-les-Moulineaux en 1911 viennent se glisser dans les pages, entre deux courses aériennes. L’industrie naissante, quoique encore très artisanale, est l’objet d’articles, tout comme la première exposition aéronautique qui est relatée en janvier 1909, sous la plume de Baudry de Saunier. La traversée de la Manche en aéroplane, à la suite de plusieurs tentatives avortées, donne lieu à des développements dans les colonnes du magazine.
Avec la grande guerre qui se profile, l’intérêt se porte sur les aviateurs militaires et sur l’éventuel usage qui pourrait être fait de l’avion. Le 13 juin 1914, on parle ainsi de « Notre aviation militaire ». Signe de cet intérêt, L’Illustration contribue même en 1912 à la grande souscription lancée par la presse nationale pour fournir un avion à l’armée. Ce sera un monoplan Blériot, baptisé Henri Lavedan, du nom du chroniqueur maison aux accents bellicistes. Adopté par l’artillerie, avec sa roulotte de transport, il finira par s’écraser au sol, entraînant la mort de son pilote, le capitaine Echeman. Deux ans plus tard, la guerre est bien là. Le 24 octobre 1914, est reproduite une grande photo des vainqueurs d’un combat aérien. On célébrera ensuite les exploits et la disparition du « chevalier » Guynemer, en octobre 1917, tout comme on saluera le bilan de l’aviateur René Fonck, avec la liste de ses victoires.
Désormais, l’aviation est entrée dans les mœurs et, à l’aube des années 1920, on entrevoit les possibilités de l’aviation commerciale : avion postal, transport de voyageurs, liaisons continentales et transocéaniques s’égraineront dans les numéros d’après guerre, après un dernier regard sur les casse-cou comme Jules Védrines se posant sur le toit des galeries Lafayette en 1919 ou Charles Godefroy faisant passer son appareil sous l’arc de triomphe, la même année . Il reste encore de la place pour les exploits : on pleure la disparition mystérieuse de Nungesser et Coli, mais on applaudit à l’exploit de l’audacieux Charles Lindbergh, traversant l’Atlantique en 1927.
Cet intérêt marqué pour ce qui peut devenir un moyen de transport banal, ce que pressent L’Illustration, va se traduire par la publication de numéros spéciaux entre 1924 et 1938. Comme le numéro de L’automobile calé sur le salon de l’automobile, L’Illustration va aligner ses numéros de l’aviation ou de l’aéronautique sur le salon qui se tient tous les deux ans, d’abord au grand Palais. Sur 8 numéros qui seront ainsi publiés, 3 sortiront en décembre (1924, 1926 et 1930), 4 en novembre (1932,1934, 1936 et 1938) et 1 exceptionnellement en juillet (1928). On notera dans ces numéros quelques articles d’anticipation sur l’usage qui pourrait être fait de la fusée ou sur ce que seraient un bombardement aérien. Dans ce dernier cas, la Seconde Guerre mondiale va bientôt permettre de vérifier la justesse des vues.
Si le nom de Baudry de Saunier est lié au numéro de l’automobile, ceux de Henri Bouché, Charles Dollfus et Camille Rougeron reviennent le plus fréquemment dans les numéros de l’aéronautique. Pour l’illustration des articles et des couvertures, on fait régulièrement appel à Géo Ham et à Albert Brenet, dont les compositions sont recherchées. On trouvera, ci-dessous quelques éléments de leurs biographies.
L’ultime numéro de l’aéronautique sort des presse de Bobigny le 19 novembre 1938 et la série s’achève provisoirement pour cause de guerre. La formule sera toutefois reprise dès 1946 par France Illustration.
Jusqu’à la guerre de 1914-1918, L’Illustration entretient régulièrement ses lecteurs des progrès de l’aviation et des exploits des hommes volants. Santos-Dumont, Henry Farman, avec son premier kilomètre en boucle qui lui vaut une photographie en double page le 18 janvier 1908, les frères Wright, Jules Védrines, Roland Garros et bien d’autres y ont leur place. Périodiquement, des « catastrophes aériennes » comme celle d’Issy-les-Moulineaux en 1911 viennent se glisser dans les pages, entre deux courses aériennes. L’industrie naissante, quoique encore très artisanale, est l’objet d’articles, tout comme la première exposition aéronautique qui est relatée en janvier 1909, sous la plume de Baudry de Saunier. La traversée de la Manche en aéroplane, à la suite de plusieurs tentatives avortées, donne lieu à des développements dans les colonnes du magazine.
Avec la grande guerre qui se profile, l’intérêt se porte sur les aviateurs militaires et sur l’éventuel usage qui pourrait être fait de l’avion. Le 13 juin 1914, on parle ainsi de « Notre aviation militaire ». Signe de cet intérêt, L’Illustration contribue même en 1912 à la grande souscription lancée par la presse nationale pour fournir un avion à l’armée. Ce sera un monoplan Blériot, baptisé Henri Lavedan, du nom du chroniqueur maison aux accents bellicistes. Adopté par l’artillerie, avec sa roulotte de transport, il finira par s’écraser au sol, entraînant la mort de son pilote, le capitaine Echeman. Deux ans plus tard, la guerre est bien là. Le 24 octobre 1914, est reproduite une grande photo des vainqueurs d’un combat aérien. On célébrera ensuite les exploits et la disparition du « chevalier » Guynemer, en octobre 1917, tout comme on saluera le bilan de l’aviateur René Fonck, avec la liste de ses victoires.
Désormais, l’aviation est entrée dans les mœurs et, à l’aube des années 1920, on entrevoit les possibilités de l’aviation commerciale : avion postal, transport de voyageurs, liaisons continentales et transocéaniques s’égraineront dans les numéros d’après guerre, après un dernier regard sur les casse-cou comme Jules Védrines se posant sur le toit des galeries Lafayette en 1919 ou Charles Godefroy faisant passer son appareil sous l’arc de triomphe, la même année . Il reste encore de la place pour les exploits : on pleure la disparition mystérieuse de Nungesser et Coli, mais on applaudit à l’exploit de l’audacieux Charles Lindbergh, traversant l’Atlantique en 1927.
Cet intérêt marqué pour ce qui peut devenir un moyen de transport banal, ce que pressent L’Illustration, va se traduire par la publication de numéros spéciaux entre 1924 et 1938. Comme le numéro de L’automobile calé sur le salon de l’automobile, L’Illustration va aligner ses numéros de l’aviation ou de l’aéronautique sur le salon qui se tient tous les deux ans, d’abord au grand Palais. Sur 8 numéros qui seront ainsi publiés, 3 sortiront en décembre (1924, 1926 et 1930), 4 en novembre (1932,1934, 1936 et 1938) et 1 exceptionnellement en juillet (1928). On notera dans ces numéros quelques articles d’anticipation sur l’usage qui pourrait être fait de la fusée ou sur ce que seraient un bombardement aérien. Dans ce dernier cas, la Seconde Guerre mondiale va bientôt permettre de vérifier la justesse des vues.
Si le nom de Baudry de Saunier est lié au numéro de l’automobile, ceux de Henri Bouché, Charles Dollfus et Camille Rougeron reviennent le plus fréquemment dans les numéros de l’aéronautique. Pour l’illustration des articles et des couvertures, on fait régulièrement appel à Géo Ham et à Albert Brenet, dont les compositions sont recherchées. On trouvera, ci-dessous quelques éléments de leurs biographies.
L’ultime numéro de l’aéronautique sort des presse de Bobigny le 19 novembre 1938 et la série s’achève provisoirement pour cause de guerre. La formule sera toutefois reprise dès 1946 par France Illustration.
LES REDACTEURS
BOUCHE Henri
Henri Bouché, a été élève de l’Ecole normale supérieure avant de poursuivre ses étude à l’université. Il est entré dans l’aviation de guerre en 1915, avec les grades de lieutenant puis de capitaine aviateur. De 1915 à 1918, il occupe des postes importants dans l’aviation d’observation et de reconnaissance. Il collabore régulièrement à L’Illustration, à partir des années 1920, tout en publiant depuis 1919 la revue mensuelle illustrée L’Aéronautique, « organe français de l’aéronautique mondiale » avec le soutien des éditions Gauthier-Villars. Il en est à la fois directeur et rédacteur en chef.
Outre des articles ponctuels sur l’aviation, Henri Bouché a participé régulièrement aux numéros spéciaux de L’Illustration consacrés à l’aéronautique, de 1924 à 1938, avec les fameuses couvertures dessinées par Géo Ham. C’est tout naturellement vers lui que les éditions de L’Illustration se tournent en 1932 pour réaliser L’Histoire de l’aéronautique qu’il rédige en compagnie de Charles Dollfuss. Dans l’introduction, l’éditeur écrit à son propos : « M. Henri Bouché doit peut être à sa formation universitaire et normalienne une part de l’objectivité avec laquelle il n’a cessé de renseigner l’opinion sur les réalités de la navigation aérienne ».
Dates de naissance et de décès non connues.
Outre des articles ponctuels sur l’aviation, Henri Bouché a participé régulièrement aux numéros spéciaux de L’Illustration consacrés à l’aéronautique, de 1924 à 1938, avec les fameuses couvertures dessinées par Géo Ham. C’est tout naturellement vers lui que les éditions de L’Illustration se tournent en 1932 pour réaliser L’Histoire de l’aéronautique qu’il rédige en compagnie de Charles Dollfuss. Dans l’introduction, l’éditeur écrit à son propos : « M. Henri Bouché doit peut être à sa formation universitaire et normalienne une part de l’objectivité avec laquelle il n’a cessé de renseigner l’opinion sur les réalités de la navigation aérienne ».
Dates de naissance et de décès non connues.
DOLLFUS Charles (1893-1981)
Charles Dollfus, né le 31 mars 1893 à Paris, a fait ses études au lycée Janson-de-Sailly puis à l’école du Louvre. Il s’est intéressé très tôt à l’aéronautique, effectuant sa première ascension en ballon dès 1911 et décrochant son brevet de pilote de ballon deux ans plus tard. Réformé en 1914, il se fait enrôler comme « engagé spécial bénévole » dans la marine où il sert comme moniteur de ballon. En 1918, il obtient son brevet de pilote de dirigeable. En 1919, le capitaine Hirschauer, par ailleurs collaborateur de L’Illustration, chargé de créer le musée de l’air, fait appel à lui pour s’occuper des collections et de la partie historique du Conservatoire des matériels aéronautiques, préfiguration de ce qui deviendra le Musée de l’air. Au départ d’Hirschauer, Dollfus devient responsable du Musée de l’aéronautique à Meudon. Entre 1936 et 1944, une partie des collections sera abritée dans une salle du nouveau ministère de l’Air, à Paris, et Charles Dollfus parviendra à éviter pillages et destructions sous l’Occupation. Sous sa direction, le musée a pu enrichir considérablement son fonds, en constituant une collection unique au monde.
Passionné par l’histoire de l’aéronautique, Charles Dollfus donne plusieurs articles à L’Illustration qui publie en 1932 son œuvre maîtresse, L’Histoire de l’aéronautique, coécrite avec Henri Bouché. Oeuvre de synthèse, inégalée, elle fera longtemps autorité, par la richesse de sa documentation. Il a aussi participé aux autres grandes Histoires publiées par l’Illustration : Histoire de la marine, Histoire de la locomotion terrestre. On lui doit aussi une vingtaine de volumes de L’année aéronautique. Trois ans avant sa disparition, survenue le 3 juillet 1981, Charles Dollfus avait cédé au Musée de l’Air sa collection personnelle d’objets aéronautiques, une des plus importantes au monde.
Passionné par l’histoire de l’aéronautique, Charles Dollfus donne plusieurs articles à L’Illustration qui publie en 1932 son œuvre maîtresse, L’Histoire de l’aéronautique, coécrite avec Henri Bouché. Oeuvre de synthèse, inégalée, elle fera longtemps autorité, par la richesse de sa documentation. Il a aussi participé aux autres grandes Histoires publiées par l’Illustration : Histoire de la marine, Histoire de la locomotion terrestre. On lui doit aussi une vingtaine de volumes de L’année aéronautique. Trois ans avant sa disparition, survenue le 3 juillet 1981, Charles Dollfus avait cédé au Musée de l’Air sa collection personnelle d’objets aéronautiques, une des plus importantes au monde.
LES DESSINATEURS
BRENET Albert (1903-2005)
Albert Brenet est un peintre né près du Havre en 1903. Très jeune, il dessine déjà des bateaux. Elève des Beaux-Arts à Paris au début des années 1920, il décide de s’embarquer pour sept mois à bord du Bonchamp, un des trois derniers voiliers de commerce du Havre, qui met le cap sur les Antilles. Il sillonne ensuite les mers et océans du monde, à bord de différents navires, sur lesquels il réalise des croquis, des peintures à l'huile, des gouaches. Il représente les navires, les ports, sans oublier la vie des équipages. Auteur prolifique, il est également connu pour ses affiches, notamment pour les grandes compagnies transatlantiques. Il couvre ainsi le lancement et la traversée inaugurale des paquebots Normandie en 1935 et du France en 1961.
Albert Brenet est nommé Peintre de la Marine en 1936. Il sera également le premier à avoir été peintre de la Marine, peintre de l'Air (1936) et peintre de l'Armée (de Terre) (1959). Les spécialistes le considèrent, avec Marin-Marie qu'il rencontre en 1931, et Roger Chapelet, comme l'un des trois grands peintres de marine français du XXe siècle. A son propos, le Musée de la marine écrit : « Chacune des oeuvres d'Albert Brenet est une démonstration magistrale de la suprématie du peintre, dès lors qu'il s'agit de témoigner, de restituer l'exceptionnel ou le quotidien. Doté d'une solide culture maritime, d'un sens aigu de l'observation et d'un remarquable esprit de synthèse, Brenet n'a pas son pareil pour capter l'essence d'une scène. Collaborateur de L'Illustration, Brenet appartient à l'ultime génération des peintres reporters. Il a saisi un demi-siècle de marine, ses riches heures comme ses peines ». Plusieurs de ses compositions en couleurs ornent les couvertures et les articles des numéros de l’aéronautique.
En 1942, il donne trois peintures pour illustrer l’article de Georges Briquet sur "Le collège national d’Antibes" (8 août). Exceptionnellement, elles ne portent pas sur la marine. De même, en 1943, il illustre de 6 gouaches un article de Paul-Emile Cadilhac, consacré à "La cathédrale du Rouergue "(30 janvier). Le 27 févier, il illustre le texte de Suzanne Rouer-Guillet sur "La Saintonge". Toujours en 1943, 7 de ses gouaches viennent rehausser l’article de Robert Chenevier sur "Les chevaliers du rail "(17 juillet). Le 14 novembre, trois de ses gouaches accompagnent l’évocation par Pierre Cottard de "Ce que furent en Normandie la fête des moissons et la fête des métiers". On retrouve ses gouaches en 1944 à trois reprises dans L’Illustration. D’abord, avec des vues de Cahors pour illustrer l’article "Dans la capitale du Quercy" (22/29 avril). Ensuite une composition sur une double page évoque "Le ciel de Paris", vu du centre de la capitale, dans la nuit du 20 au 21 avril 1944 (3/10 juin). Enfin, ses 8 gouaches illustrent l’article dédié aux Sapeurs-pompiers de Paris (1/8 juillet). Après guerre, il composera plusieurs couvertures pour les numéros de l'Automobile de France Illustration.
Albert Brenet est décédé en 2005, à l’âge de 102 ans.
Albert Brenet est nommé Peintre de la Marine en 1936. Il sera également le premier à avoir été peintre de la Marine, peintre de l'Air (1936) et peintre de l'Armée (de Terre) (1959). Les spécialistes le considèrent, avec Marin-Marie qu'il rencontre en 1931, et Roger Chapelet, comme l'un des trois grands peintres de marine français du XXe siècle. A son propos, le Musée de la marine écrit : « Chacune des oeuvres d'Albert Brenet est une démonstration magistrale de la suprématie du peintre, dès lors qu'il s'agit de témoigner, de restituer l'exceptionnel ou le quotidien. Doté d'une solide culture maritime, d'un sens aigu de l'observation et d'un remarquable esprit de synthèse, Brenet n'a pas son pareil pour capter l'essence d'une scène. Collaborateur de L'Illustration, Brenet appartient à l'ultime génération des peintres reporters. Il a saisi un demi-siècle de marine, ses riches heures comme ses peines ». Plusieurs de ses compositions en couleurs ornent les couvertures et les articles des numéros de l’aéronautique.
En 1942, il donne trois peintures pour illustrer l’article de Georges Briquet sur "Le collège national d’Antibes" (8 août). Exceptionnellement, elles ne portent pas sur la marine. De même, en 1943, il illustre de 6 gouaches un article de Paul-Emile Cadilhac, consacré à "La cathédrale du Rouergue "(30 janvier). Le 27 févier, il illustre le texte de Suzanne Rouer-Guillet sur "La Saintonge". Toujours en 1943, 7 de ses gouaches viennent rehausser l’article de Robert Chenevier sur "Les chevaliers du rail "(17 juillet). Le 14 novembre, trois de ses gouaches accompagnent l’évocation par Pierre Cottard de "Ce que furent en Normandie la fête des moissons et la fête des métiers". On retrouve ses gouaches en 1944 à trois reprises dans L’Illustration. D’abord, avec des vues de Cahors pour illustrer l’article "Dans la capitale du Quercy" (22/29 avril). Ensuite une composition sur une double page évoque "Le ciel de Paris", vu du centre de la capitale, dans la nuit du 20 au 21 avril 1944 (3/10 juin). Enfin, ses 8 gouaches illustrent l’article dédié aux Sapeurs-pompiers de Paris (1/8 juillet). Après guerre, il composera plusieurs couvertures pour les numéros de l'Automobile de France Illustration.
Albert Brenet est décédé en 2005, à l’âge de 102 ans.
GEO HAM (1900-1972)
Pendant au moins deux décennies, Georges Hamel, dit Géo Ham a fait les beaux jours de L'Illustration. Né à Laval, le 18 septembre 1900, il est décédé en 1972 et ses obsèques ont été célébrées en la chapelle du Val-de-Grâce à Paris, le 30 juin 1972. A cette époque, selon René Follezou qui fut un de ses amis, Géo Ham était quelque peu tombé dans l’oubli : « Nous étions en tout dix-neuf personnes seulement qui avions tenu à l’accompagner, et on se prend à méditer sur l’inexorable marche du temps qui estompe les célébrités les mieux acquises. Et pourtant, comment a-t-on pu oublier l’œuvre de Géo Ham qui, pendant plus de trente années jeta les bases du dessin automobile moderne, à la fois sportif et vivant ? ». Qui mieux que lui savait mettre en valeur la vitesse, aussi bien celle des automobiles que celles des avions, voire des courses cyclistes ou motocyclistes, avec un souci de l'exactitude qui se doublait de la volonté de transcrire le mouvement. Il y avait à l'évidence un style Géo Ham unique, capable de restituer le sentiment de vitesse.
Dès l’âge de 13 ans, en assistant à une course d’automobiles et de motos à Laval, il avait déjà crayonné ses premiers bolides. Après avoir été l’élève de d’Adrien Bruneau, à l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, il semble avoir été nettement influencé par les aquarelles d’Ernest Montaut, un des tout premiers « peintres de la vitesse », dès 1898. A partir des années 1920, pour les numéros spéciaux consacrés à l'automobile, tout comme pour ceux dédiés à l'aviation, les services artistiques de L’Illustration feront souvent fait appel à lui, au point qu’il deviendra un des grands dessinateurs de l'hebdomadaire, au même titre qu’un André Galland, un José Simont, un Sabattier et d'autres, la spécialité en plus. Il n’est d’ailleurs pas rare que les numéros de L’Illustration, dans lesquels figurent ses compositions soient amputés de ces mêmes compositions. On lui doit aussi quelques très belles réalisations pour L'histoire de L'aéronautique publiée par les éditions de L'Illustration. Une des dernières grandes réalisations de Géo Ham pour L’Illustration aura été la couverture du n°5143 (4 octobre 1941) consacré à l’automobile et la douzaine de dessins accompagnant un article de François Toché, "Cyclotourisme 1941".
En 1940, Géo Ham avait reçu la croix de guerre avec la citation suivante qui illustre son courage : « Détaché à titre de volontaire pour conduire de jour comme de nuit sur les routes arrosées par l’aviation adverse. A pris part spontanément à la défense du pont de Garigliano, utilisant l’arme d’un blessé et ne s’est replié qu’après l’épuisement des munitions ». On retrouve encore des contributions de Géo Ham en 1942 et 1943, avec 7 aquarelles couleur illustrant un article de Jacques Faugeras sur "Le Latécoère 631"(11 juillet 1942). 4 dessins viennent en appui d’un article de Robert Chénevier sur "Le ferraillage des vieilles voitures" (20 juin 1942) et 8 aquarelles illustrent un article du même auteur sur "Le vol à voile, à la Montagne-Noire" (2/9 janvier 1943). Il peut aussi délaisser provisoirement ses thèmes de prédilection pour illustrer un texte de Roger Baschet, "La conversation fut un art" (30 mai 1942) et pour donner une série de 6 croquis en appui de l’article de François Toché sur "Un bel exemple de solidarité : la cantine inter-usines" (6 février 1943). Sur un texte du même auteur, il illustre "Le centre d’abattage de Bressuire et son frigorifique" avec 9 aquarelles (20 mars 1943). Après 1945, il continuera à mettre son talent au service de revues spécialisées, tout en réalisant des affiches de rallyes ou des publicités pour des marques de pneus et d’automobiles.
Pour lui rendre hommage, le Musée école de la Perrine, l’Espace Alain Gerbault, et sa ville natale, Laval s’étaient associés pour présenter une exposition rétrospective. Pas moins de 300 oeuvres avaient été rassemblées en novembre 2007 sous le titre générique Géo Ham, peintre de la vitesse, maître de l’affiche. L’exposition s’ouvrait sur une biographie de Géo Ham et elle mettait en valeur l’éclectisme de l’artiste: design, publicité, mais aussi bien sûr sa collaboration à L’Illustration. Celle-ci ne s’est pas limitée aux seuls numéros de l'automobile puisque Géo Ham couvrit plusieurs grands conflits, comme la guerre d'Ethiopie ou la guerre d'Espagne. Le nom de Géo Ham est aussi attaché à l’aviation. Admirateur des grands pionniers de l’Aéropostale, il accompagna le pilote Guillaumet lors de sa traversée de la Cordillère des Andes. On lui doit également de très belles compositions sur l'épopée de l'Hydraviation.
A consulter : : VILLEBRUN, Xavier, Géo Ham, peintre de la vitesse, Espace Alain Gerbault 10 novembre 2007–- 7 mars 2008, Ed. Somogy, Siloë. (1 volume broché, 160 p, illustrations noir et blanc et couleurs).
Un site lui est entièrement dédié, avec de nombreuses reproductions de ses œuvres.
Dès l’âge de 13 ans, en assistant à une course d’automobiles et de motos à Laval, il avait déjà crayonné ses premiers bolides. Après avoir été l’élève de d’Adrien Bruneau, à l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, il semble avoir été nettement influencé par les aquarelles d’Ernest Montaut, un des tout premiers « peintres de la vitesse », dès 1898. A partir des années 1920, pour les numéros spéciaux consacrés à l'automobile, tout comme pour ceux dédiés à l'aviation, les services artistiques de L’Illustration feront souvent fait appel à lui, au point qu’il deviendra un des grands dessinateurs de l'hebdomadaire, au même titre qu’un André Galland, un José Simont, un Sabattier et d'autres, la spécialité en plus. Il n’est d’ailleurs pas rare que les numéros de L’Illustration, dans lesquels figurent ses compositions soient amputés de ces mêmes compositions. On lui doit aussi quelques très belles réalisations pour L'histoire de L'aéronautique publiée par les éditions de L'Illustration. Une des dernières grandes réalisations de Géo Ham pour L’Illustration aura été la couverture du n°5143 (4 octobre 1941) consacré à l’automobile et la douzaine de dessins accompagnant un article de François Toché, "Cyclotourisme 1941".
En 1940, Géo Ham avait reçu la croix de guerre avec la citation suivante qui illustre son courage : « Détaché à titre de volontaire pour conduire de jour comme de nuit sur les routes arrosées par l’aviation adverse. A pris part spontanément à la défense du pont de Garigliano, utilisant l’arme d’un blessé et ne s’est replié qu’après l’épuisement des munitions ». On retrouve encore des contributions de Géo Ham en 1942 et 1943, avec 7 aquarelles couleur illustrant un article de Jacques Faugeras sur "Le Latécoère 631"(11 juillet 1942). 4 dessins viennent en appui d’un article de Robert Chénevier sur "Le ferraillage des vieilles voitures" (20 juin 1942) et 8 aquarelles illustrent un article du même auteur sur "Le vol à voile, à la Montagne-Noire" (2/9 janvier 1943). Il peut aussi délaisser provisoirement ses thèmes de prédilection pour illustrer un texte de Roger Baschet, "La conversation fut un art" (30 mai 1942) et pour donner une série de 6 croquis en appui de l’article de François Toché sur "Un bel exemple de solidarité : la cantine inter-usines" (6 février 1943). Sur un texte du même auteur, il illustre "Le centre d’abattage de Bressuire et son frigorifique" avec 9 aquarelles (20 mars 1943). Après 1945, il continuera à mettre son talent au service de revues spécialisées, tout en réalisant des affiches de rallyes ou des publicités pour des marques de pneus et d’automobiles.
Pour lui rendre hommage, le Musée école de la Perrine, l’Espace Alain Gerbault, et sa ville natale, Laval s’étaient associés pour présenter une exposition rétrospective. Pas moins de 300 oeuvres avaient été rassemblées en novembre 2007 sous le titre générique Géo Ham, peintre de la vitesse, maître de l’affiche. L’exposition s’ouvrait sur une biographie de Géo Ham et elle mettait en valeur l’éclectisme de l’artiste: design, publicité, mais aussi bien sûr sa collaboration à L’Illustration. Celle-ci ne s’est pas limitée aux seuls numéros de l'automobile puisque Géo Ham couvrit plusieurs grands conflits, comme la guerre d'Ethiopie ou la guerre d'Espagne. Le nom de Géo Ham est aussi attaché à l’aviation. Admirateur des grands pionniers de l’Aéropostale, il accompagna le pilote Guillaumet lors de sa traversée de la Cordillère des Andes. On lui doit également de très belles compositions sur l'épopée de l'Hydraviation.
A consulter : : VILLEBRUN, Xavier, Géo Ham, peintre de la vitesse, Espace Alain Gerbault 10 novembre 2007–- 7 mars 2008, Ed. Somogy, Siloë. (1 volume broché, 160 p, illustrations noir et blanc et couleurs).
Un site lui est entièrement dédié, avec de nombreuses reproductions de ses œuvres.
REPERTOIRE DES NUMEROS
1924, N° 4267 (13 décembre) : L’ aviation
Couverture : Dessin d’Henry Cheffer, couverture en héliogravure.
Pages 573 à 576 : page d’actualités – La IXe exposition internationale de l’aéronautique, avec un avant propos de Laurent-Eynac : « A la gloire qu’elle a conquise au dessus des champs de bataille, l’aviation ajoute encore au service de la paix. Magnifique instrument d’expansion économique, l’avion commercial réunit quotidiennement la plupart des capitales d’Europe à Paris. L’avion postal relie dès aujourd’hui la France à son empire colonial africain du nord et poursuivra sa route demain jusqu’à Dakar, après demain jusqu’à l’Amérique. Les réseaux de l’aéronautique marchande s’organisent peu à peu à travers mers et continents. Il y a désormais un code de l’air français et une réglementation internationale de la navigation aérienne. Il faut à la locomotion nouvelle des appareils prêts à sillonner les routes du monde. Le salon de l’aéronautique va faire la démonstration de l’effort français. Il appartenait à L’Illustration de s’en faire par l’image l’heureux messager ». Les expositions précédentes, L’exposition officielle du sous-secrétariat de l’aéronautique, A travers les stands (2 photos en noir et blanc de Jean Clair-Guyot) – Vue d’avion : Texte d’Henri Bouché – Une grande gare d’aviation : Le Bourget : Texte de Louis Hirschauer, avec 7 photographies en noir et blanc de Jean Clair-Guyot et 2 dessins Marcel Jeanjean – La photographie aérienne : ses perfectionnements, son utilisation :Texte d’André Carlier (plans, photographiques et graphiques dressés par la Compagnie aérienne française pour une municipalité et une compagnie de chemins de fer)—Le guidage des avions dans la brume : Texte de Raymond Lestonnat – La navigation aérienne : carte en double page : les services de transports réguliers en 1924 et itinéraires des grands voyages intercontinentaux et transocéaniques – Le château du Haut Koenigsbourg sur le versant alsacien des Vosges (photo pleine page en noir et blanc, Compagnie aérienne Française) – Des plus petits aux plus grands moteurs d’aviation : Texte du lieutenant-colonel Martinot-Lagarde, avec 7 photographie noir et blanc – A l’aérogare du Bourget, la nuit (Photo noir et blanc, en pleine page, Jean Clair-Guyot) – Manœuvres aériennes en Angleterre et aux Etats-Unis (2 photos noir et blanc) -- Contre le risque du feu à bord (Texte du Commandant Le Prieur, avec 1 photo noir et blanc) – Les femmes et l‘aviation : Texte de Louis Faure-Favier, avec 11 illustrations noir et blanc de Louis Sabattier –pages 600 à 604 : pages d’actualités.
Pages 573 à 576 : page d’actualités – La IXe exposition internationale de l’aéronautique, avec un avant propos de Laurent-Eynac : « A la gloire qu’elle a conquise au dessus des champs de bataille, l’aviation ajoute encore au service de la paix. Magnifique instrument d’expansion économique, l’avion commercial réunit quotidiennement la plupart des capitales d’Europe à Paris. L’avion postal relie dès aujourd’hui la France à son empire colonial africain du nord et poursuivra sa route demain jusqu’à Dakar, après demain jusqu’à l’Amérique. Les réseaux de l’aéronautique marchande s’organisent peu à peu à travers mers et continents. Il y a désormais un code de l’air français et une réglementation internationale de la navigation aérienne. Il faut à la locomotion nouvelle des appareils prêts à sillonner les routes du monde. Le salon de l’aéronautique va faire la démonstration de l’effort français. Il appartenait à L’Illustration de s’en faire par l’image l’heureux messager ». Les expositions précédentes, L’exposition officielle du sous-secrétariat de l’aéronautique, A travers les stands (2 photos en noir et blanc de Jean Clair-Guyot) – Vue d’avion : Texte d’Henri Bouché – Une grande gare d’aviation : Le Bourget : Texte de Louis Hirschauer, avec 7 photographies en noir et blanc de Jean Clair-Guyot et 2 dessins Marcel Jeanjean – La photographie aérienne : ses perfectionnements, son utilisation :Texte d’André Carlier (plans, photographiques et graphiques dressés par la Compagnie aérienne française pour une municipalité et une compagnie de chemins de fer)—Le guidage des avions dans la brume : Texte de Raymond Lestonnat – La navigation aérienne : carte en double page : les services de transports réguliers en 1924 et itinéraires des grands voyages intercontinentaux et transocéaniques – Le château du Haut Koenigsbourg sur le versant alsacien des Vosges (photo pleine page en noir et blanc, Compagnie aérienne Française) – Des plus petits aux plus grands moteurs d’aviation : Texte du lieutenant-colonel Martinot-Lagarde, avec 7 photographie noir et blanc – A l’aérogare du Bourget, la nuit (Photo noir et blanc, en pleine page, Jean Clair-Guyot) – Manœuvres aériennes en Angleterre et aux Etats-Unis (2 photos noir et blanc) -- Contre le risque du feu à bord (Texte du Commandant Le Prieur, avec 1 photo noir et blanc) – Les femmes et l‘aviation : Texte de Louis Faure-Favier, avec 11 illustrations noir et blanc de Louis Sabattier –pages 600 à 604 : pages d’actualités.
1926, N°4371 (11 décembre) : Numéro de l’aviation
Couverture : dessin signé A D, couverture en héliogravure
Les hydravions français à travers le continent noir (photo noir et blanc, en couverture intérieure) – pages 652 à 654 : pages d’actualités – Le Xème Salon de l’aéronautique : où en est l’aviation ? La situation de l’industrie aéronautique, La progression des records et les progrès de la technique, L’avion sur les routes du monde, La réalité du transport aérien, Vers l’avion qui paiera : Texte de Henri Bouché, avec 10 photographies en héliogravure, 16 photographies en noir et blanc, 2 cartes et 3 graphiques -- Les itinéraires intercontinentaux jalonnés à la surface du globe par les grands voyages aériens, de novembre 1924 à novembre 1926 (carte en double page dressée par R. Chabert, sur les indications de l’ingénieur en chef Hirschauer) – Les grands records de distance (2 photographies en noir et blanc) – Le première liaison aérienne France-Madagascar (Texte de Charles Dollfus avec 2 photographies en noir et blanc et 1 carte) – L’aviation au service de la marine (4 photographies en noir et blanc) – Paysage alpestre et marine d’Extrême-Orient (2 photos en héliogravure) – Trois aspects du navire porte avion Béarn de la marine militaire française (3 dessins en héliogravure) – Le développement de l’aviation de bord dans la marine américaine (4 photos en héliogravure) – Le parachute, bouée de sauvetage de l’aviation (3 photographies en héliogravure) – Les progrès de la sécurité aérienne : texte du lieutenant-colonel Martinot-Lagarde, avec 7 photographies en noir et blanc – pages 679 à 682 : pages d’actualités.
Les hydravions français à travers le continent noir (photo noir et blanc, en couverture intérieure) – pages 652 à 654 : pages d’actualités – Le Xème Salon de l’aéronautique : où en est l’aviation ? La situation de l’industrie aéronautique, La progression des records et les progrès de la technique, L’avion sur les routes du monde, La réalité du transport aérien, Vers l’avion qui paiera : Texte de Henri Bouché, avec 10 photographies en héliogravure, 16 photographies en noir et blanc, 2 cartes et 3 graphiques -- Les itinéraires intercontinentaux jalonnés à la surface du globe par les grands voyages aériens, de novembre 1924 à novembre 1926 (carte en double page dressée par R. Chabert, sur les indications de l’ingénieur en chef Hirschauer) – Les grands records de distance (2 photographies en noir et blanc) – Le première liaison aérienne France-Madagascar (Texte de Charles Dollfus avec 2 photographies en noir et blanc et 1 carte) – L’aviation au service de la marine (4 photographies en noir et blanc) – Paysage alpestre et marine d’Extrême-Orient (2 photos en héliogravure) – Trois aspects du navire porte avion Béarn de la marine militaire française (3 dessins en héliogravure) – Le développement de l’aviation de bord dans la marine américaine (4 photos en héliogravure) – Le parachute, bouée de sauvetage de l’aviation (3 photographies en héliogravure) – Les progrès de la sécurité aérienne : texte du lieutenant-colonel Martinot-Lagarde, avec 7 photographies en noir et blanc – pages 679 à 682 : pages d’actualités.
1928, N°4453 (7 juillet)
Couverture : Vue aérienne de Chartres : Chartres, la cathédrale et la campagne environnante, photo prise par L’Aérophoto ( couverture en héliogravure)
L’envolée de l’hydravion, sur la Seine à Sartrouville (photo de couverture intérieure) – Promenade à l’exposition de l’aéronautique : Texte d’Henri Bouché, avec 8 photographies en noir et blanc – L’aviation privée : Texte de Paul-Louis Richard, avec 10 photographies en noir et blanc – Photographies en héliogravure : Avions de raid et de record (3 photos), Les monoplaces militaires (5 photos), Les multiplaces militaires (3 photos), Les grands avions de transport (3 photos) – Une route d’hydraviation à travers la France (2 photographies en noir et banc et 1 carte) – Dirigeable et cargo (2 photographies en noir et blanc) – Le porte-avions Saratoga dans le canal de Panama (Texte de Y.J., avec 2 photographies en noir et blanc) –La première traversée aérienne du Pacifique (3 photographies en noir et blanc et 1 carte) – L’avion et la guerre chimique, décrits dans l’Apocalypse : Texte de Louis Baraduc-Müller, encadrement et 9 dessins en couleurs d’Henry Cheffer – En Russie soviétique : l’activité et les résultats de la propagande pour l’aviation : Texte de P. Garrigues et J. Goldberg, avec 1 phot noir et blanc et 1 dessin extrait de la revue Le Soldat rouge – Les avions qui vont sur skis (Texte avec 2 photographies en noir et blanc – Une expédition de photographie aérienne en Alaska : Texte non signé, avec 2 photographies en noir et blanc et 5 photographies en héliogravure, dont 3 en pleine page – Le mémorial de l’escadrille La Fayette – Un prélat dans les airs, le cardinal Luçon (1 photographie en noir et blanc) – Dans le ciel de L’île Rouge : les conditions de travail aérien à Madagascar (Texte du Commandant Dagnaux, avec 2 aquarelles en noir et blanc de J.Ramanankamoniy – Un drame de l’Océan arctique (texte de Charles Rabot, avec 4 photographies en noir et blanc)—A la mémoire de Pilâtre de Rozier (avec 1 photographie en noir et blanc, photo Prillot) – pages 32 à 36 : pages d’actualités.
L’envolée de l’hydravion, sur la Seine à Sartrouville (photo de couverture intérieure) – Promenade à l’exposition de l’aéronautique : Texte d’Henri Bouché, avec 8 photographies en noir et blanc – L’aviation privée : Texte de Paul-Louis Richard, avec 10 photographies en noir et blanc – Photographies en héliogravure : Avions de raid et de record (3 photos), Les monoplaces militaires (5 photos), Les multiplaces militaires (3 photos), Les grands avions de transport (3 photos) – Une route d’hydraviation à travers la France (2 photographies en noir et banc et 1 carte) – Dirigeable et cargo (2 photographies en noir et blanc) – Le porte-avions Saratoga dans le canal de Panama (Texte de Y.J., avec 2 photographies en noir et blanc) –La première traversée aérienne du Pacifique (3 photographies en noir et blanc et 1 carte) – L’avion et la guerre chimique, décrits dans l’Apocalypse : Texte de Louis Baraduc-Müller, encadrement et 9 dessins en couleurs d’Henry Cheffer – En Russie soviétique : l’activité et les résultats de la propagande pour l’aviation : Texte de P. Garrigues et J. Goldberg, avec 1 phot noir et blanc et 1 dessin extrait de la revue Le Soldat rouge – Les avions qui vont sur skis (Texte avec 2 photographies en noir et blanc – Une expédition de photographie aérienne en Alaska : Texte non signé, avec 2 photographies en noir et blanc et 5 photographies en héliogravure, dont 3 en pleine page – Le mémorial de l’escadrille La Fayette – Un prélat dans les airs, le cardinal Luçon (1 photographie en noir et blanc) – Dans le ciel de L’île Rouge : les conditions de travail aérien à Madagascar (Texte du Commandant Dagnaux, avec 2 aquarelles en noir et blanc de J.Ramanankamoniy – Un drame de l’Océan arctique (texte de Charles Rabot, avec 4 photographies en noir et blanc)—A la mémoire de Pilâtre de Rozier (avec 1 photographie en noir et blanc, photo Prillot) – pages 32 à 36 : pages d’actualités.
1930, N°4580 (13 décembre) : Numéro de l’aéronautique
Couverture : Vers 600 Km à l’heure. Dessin de Géo Ham, couverture en héliogravure.
Des pilotes de 1940 devant un hydravion de 1930…A la XIIème exposition internationale de l’aéronautique (couverture de une intérieure) – Après la visite du Salon : que penser de l’aviation d’aujourd’hui ? Texte d’Henri Bouché, avec 18 photographies en noir et blanc – 4 planches en couleurs d’aquarelles de Géo Ham : Puissance, Promenade, Virtuosité et Au long cours (commentaires de Henri Bouché) -- Entraînement et virtuosité d’équipages aéronavals américains (3 photographies en héliogravure) – Un régiment français de bombardement de jour (2 photographies en héliogravure) – La journée d’une sportive : le rallye-golf de Douai : Texte de Paul-Emile Cadilhac, avec 8 dessins d’André Galland – Comment seront les avions de demain ? (2 photographies en noir et blanc) – La Grande peur (les attaques aériennes) : texte d’Henri Bouché, avec 1 photographie en noir et blanc -- Marine et aviation en méditerranée occidentale : Texte de Camille Rougeron avec 8 cartes et 1 photographie en noir et blanc -- Marine de guerre et bombardements aériens (4 photographies en héliogravure) – 4 planches en héliogravure : Passages nouveaux dans un ciel d’histoire (Athènes) – La protection artificielle du porte-avions – Rencontre de navire et d’aéronef (Photo M-A tricot) – L’œil humain : un horizon de montagnes photographié, dans la région des Rocheuses, à 350 km de distance – La photographie aérienne de l’invisible : texte de avec 4 photographies en noir et blanc et 1 carte – L’aviation de transport régulier peut-elle gagner sa vie ? Texte d’Henri Bouché, avec 3 photographies en noir et blanc et 6 cartes – Sur quoi portent les efforts de la construction aéronautique ? (11 photographies en noir et blanc) – Les carnets d’outre-tombe de l’expédition André (Texte de Charles Rabot, avec 10 photographies en noir et blanc et 3 photographies en héliogravure – pages 536 à 544: pages d’actualités.
Des pilotes de 1940 devant un hydravion de 1930…A la XIIème exposition internationale de l’aéronautique (couverture de une intérieure) – Après la visite du Salon : que penser de l’aviation d’aujourd’hui ? Texte d’Henri Bouché, avec 18 photographies en noir et blanc – 4 planches en couleurs d’aquarelles de Géo Ham : Puissance, Promenade, Virtuosité et Au long cours (commentaires de Henri Bouché) -- Entraînement et virtuosité d’équipages aéronavals américains (3 photographies en héliogravure) – Un régiment français de bombardement de jour (2 photographies en héliogravure) – La journée d’une sportive : le rallye-golf de Douai : Texte de Paul-Emile Cadilhac, avec 8 dessins d’André Galland – Comment seront les avions de demain ? (2 photographies en noir et blanc) – La Grande peur (les attaques aériennes) : texte d’Henri Bouché, avec 1 photographie en noir et blanc -- Marine et aviation en méditerranée occidentale : Texte de Camille Rougeron avec 8 cartes et 1 photographie en noir et blanc -- Marine de guerre et bombardements aériens (4 photographies en héliogravure) – 4 planches en héliogravure : Passages nouveaux dans un ciel d’histoire (Athènes) – La protection artificielle du porte-avions – Rencontre de navire et d’aéronef (Photo M-A tricot) – L’œil humain : un horizon de montagnes photographié, dans la région des Rocheuses, à 350 km de distance – La photographie aérienne de l’invisible : texte de avec 4 photographies en noir et blanc et 1 carte – L’aviation de transport régulier peut-elle gagner sa vie ? Texte d’Henri Bouché, avec 3 photographies en noir et blanc et 6 cartes – Sur quoi portent les efforts de la construction aéronautique ? (11 photographies en noir et blanc) – Les carnets d’outre-tombe de l’expédition André (Texte de Charles Rabot, avec 10 photographies en noir et blanc et 3 photographies en héliogravure – pages 536 à 544: pages d’actualités.
1932, N° 4681 (19 novembre) : Numéro de l’aéronautique
Couverture : Composition de Géo Ham (couverture en héliogravure).
Lumières géantes, avions géants : au XIIIe salon : un avion en montage sous la verrière du grand palais (Photo L’Illustration) – Par delà le décor du XIIIème Salon : L’aviation devant sa « grande crise » : Texte d’Henri Bouché, avec 44 photographies en noir et blanc –Planches en héliogravure : Biplaces militaires (2 photos), L’aviation militaire « lourde » (2 photos), L’aviation de transport (2 photos) -- Tourisme et sport aériens (2 photos) – Réalité de l’aviation privée (4 photographies en noir et blanc) –L’aviation marchande au long cours (2 photographies et 1 dessins en noir et blanc) – Comment en huit jours un sac de courrier est acheminé de Paris à Santiago : Texte et 22 compositions de Géo Ham, dont 5 en noir et blanc, 15 en couleurs et 2 en couleurs en pleine page : L’arrivée de l’avion postal à Rio de Janeiro, et Piloté par Guillaumet, le Potez 25 traverse la Cordillère des Andes – Le ballon transatlantique ou 5000 lieues dans les airs : Texte de Charles Dollfus avec 20 photographies en noir et blanc – Le sauvetage aérien : Texte de Henri Bouché, avec 19 photographies en héliogravure – pages 397 à 404 : pages d’actualités.
Lumières géantes, avions géants : au XIIIe salon : un avion en montage sous la verrière du grand palais (Photo L’Illustration) – Par delà le décor du XIIIème Salon : L’aviation devant sa « grande crise » : Texte d’Henri Bouché, avec 44 photographies en noir et blanc –Planches en héliogravure : Biplaces militaires (2 photos), L’aviation militaire « lourde » (2 photos), L’aviation de transport (2 photos) -- Tourisme et sport aériens (2 photos) – Réalité de l’aviation privée (4 photographies en noir et blanc) –L’aviation marchande au long cours (2 photographies et 1 dessins en noir et blanc) – Comment en huit jours un sac de courrier est acheminé de Paris à Santiago : Texte et 22 compositions de Géo Ham, dont 5 en noir et blanc, 15 en couleurs et 2 en couleurs en pleine page : L’arrivée de l’avion postal à Rio de Janeiro, et Piloté par Guillaumet, le Potez 25 traverse la Cordillère des Andes – Le ballon transatlantique ou 5000 lieues dans les airs : Texte de Charles Dollfus avec 20 photographies en noir et blanc – Le sauvetage aérien : Texte de Henri Bouché, avec 19 photographies en héliogravure – pages 397 à 404 : pages d’actualités.
1934, N° 4785 (17 novembre) : Numéro de l’aéronautique
Couverture : Composition en couleur de Géo Ham.
La lutte pour l’Atlantique sud : un nouveau champion de l’aéronautique française : l’hydravion Blériot « Santos-Dumont » amerrit, au poids total de 22 tonnes, au large de la côte de Provence, par forte mer -- Le XIVème salon de l’aéronautique : l’industrie aéronautique et les armements aériens : Texte d’Henri Bouché, avec 12 photos en noir et blanc – Une valeur d’avenir, le transport aérien : 8 aquarelles en couleurs d’Albert Brenet – Un obstacle au progrès l’aviation civile : les armées de l’air : Texte de Henri Bouché avec 6 photographies en noir et blanc – Quelques-uns des grands morts de l’aviation de 1932 à 1934 (30 portraits) – Avion de bataille ou avion de chasse ? Texte de Camille Rougeron, avec 6 photographies en noir et blanc – Photographies en héliogravure : L’aviation lourde, Paquebot de surface ou navire volant ? , 17 tonnes à 300 km/h, l’hydravion rapide au long cours – L’avion et l’hydravion, courriers transatlantiques – Méthodes et premiers résultats du transport aérien à travers l’Atlantique sud : Texte de Henri Bouché, avec 4 photographies en noir et blanc et 4 cartes – L’aviation française transafricaine (3 photographies en noir et blanc et 1 carte) --- L’avion où l’on dort en vol et à terre (3 photographies en noir et blanc) – Photographies en héliogravure : Avions rapides en service courant aux Etats-Unis (2 photos), Planeurs de 1934 (2 photos) – Les progrès du planeur et vol à voile (5 photographies en noir et blanc) – La fusée (Texte de R-S Lacape, ingénieur) -- Photographies en héliogravure : Ce que l’aviateur voit et ce qu’il sait parfois photographier à bord de son avion postal (2 photographies Keystone), Comment la terre fait place au roc en Afrique sud-occidentale (2 photos) – Pages 401 à 410 : pages d’actualités.
La lutte pour l’Atlantique sud : un nouveau champion de l’aéronautique française : l’hydravion Blériot « Santos-Dumont » amerrit, au poids total de 22 tonnes, au large de la côte de Provence, par forte mer -- Le XIVème salon de l’aéronautique : l’industrie aéronautique et les armements aériens : Texte d’Henri Bouché, avec 12 photos en noir et blanc – Une valeur d’avenir, le transport aérien : 8 aquarelles en couleurs d’Albert Brenet – Un obstacle au progrès l’aviation civile : les armées de l’air : Texte de Henri Bouché avec 6 photographies en noir et blanc – Quelques-uns des grands morts de l’aviation de 1932 à 1934 (30 portraits) – Avion de bataille ou avion de chasse ? Texte de Camille Rougeron, avec 6 photographies en noir et blanc – Photographies en héliogravure : L’aviation lourde, Paquebot de surface ou navire volant ? , 17 tonnes à 300 km/h, l’hydravion rapide au long cours – L’avion et l’hydravion, courriers transatlantiques – Méthodes et premiers résultats du transport aérien à travers l’Atlantique sud : Texte de Henri Bouché, avec 4 photographies en noir et blanc et 4 cartes – L’aviation française transafricaine (3 photographies en noir et blanc et 1 carte) --- L’avion où l’on dort en vol et à terre (3 photographies en noir et blanc) – Photographies en héliogravure : Avions rapides en service courant aux Etats-Unis (2 photos), Planeurs de 1934 (2 photos) – Les progrès du planeur et vol à voile (5 photographies en noir et blanc) – La fusée (Texte de R-S Lacape, ingénieur) -- Photographies en héliogravure : Ce que l’aviateur voit et ce qu’il sait parfois photographier à bord de son avion postal (2 photographies Keystone), Comment la terre fait place au roc en Afrique sud-occidentale (2 photos) – Pages 401 à 410 : pages d’actualités.
1936, N° 4889 (14 novembre) : L’aéronautique
Couverture : Composition en couleur d’Albert Brenet.
Quo non ascendam (biplace britannique Westland, photographie en noir et blanc, Popper) – L’aviation vous menace : Texte d’Henri Bouché, avec 6 photographies en noir et blanc – La route aérienne britannique d’empire et ses déviations possibles (1 carte et 1 photographie en noir et blanc) –Le transport aérien, valeur d’actualité : 1 photographie en noir et blanc et 1 composition en couleurs en pleine page d’Albert Brenet : Transport aérien 1936 : Avions en partance sur l’aire de départ au Bourget –La poste française par la voie des airs : Texte d’Henri Bouché, avec 4 dessins en noir et blanc de Géo Ham – L’aviation militaire utile ou le bombardement humanitaire : texte de avec 9 photographies en noir et blanc – L’avion et la limitation des armements navals : Texte de Camille Rougeron, avec 4 photographies en noir et blanc – Les hydravions d’exploration de la marine française : 2 aquarelles en couleurs d’Albert Brenet – Une page prophétique de Victor Hugo : Lettre au célèbre aéronaute Gaston Tissandier, datée du 9 mars 1869 – Voyages perpendiculaires (3 photographies en noir et blanc) – L’image aérienne de la terre (6 photographies en noir et blanc) – Pages en héliogravure : Aviation française (2 photos), Forces aériennes britanniques (2 photos), Mission de bombardement à 300, 400, bientôt 500 km/h (3 photos), Evolutions marines d’un hydravion au long cours (1 photo pleine page) – Le transport aérien régulier, à travers les grands océans (10 photographies en noir et blanc et 4 cartes) – pages 333 à 348 : pages d’actualités.
Quo non ascendam (biplace britannique Westland, photographie en noir et blanc, Popper) – L’aviation vous menace : Texte d’Henri Bouché, avec 6 photographies en noir et blanc – La route aérienne britannique d’empire et ses déviations possibles (1 carte et 1 photographie en noir et blanc) –Le transport aérien, valeur d’actualité : 1 photographie en noir et blanc et 1 composition en couleurs en pleine page d’Albert Brenet : Transport aérien 1936 : Avions en partance sur l’aire de départ au Bourget –La poste française par la voie des airs : Texte d’Henri Bouché, avec 4 dessins en noir et blanc de Géo Ham – L’aviation militaire utile ou le bombardement humanitaire : texte de avec 9 photographies en noir et blanc – L’avion et la limitation des armements navals : Texte de Camille Rougeron, avec 4 photographies en noir et blanc – Les hydravions d’exploration de la marine française : 2 aquarelles en couleurs d’Albert Brenet – Une page prophétique de Victor Hugo : Lettre au célèbre aéronaute Gaston Tissandier, datée du 9 mars 1869 – Voyages perpendiculaires (3 photographies en noir et blanc) – L’image aérienne de la terre (6 photographies en noir et blanc) – Pages en héliogravure : Aviation française (2 photos), Forces aériennes britanniques (2 photos), Mission de bombardement à 300, 400, bientôt 500 km/h (3 photos), Evolutions marines d’un hydravion au long cours (1 photo pleine page) – Le transport aérien régulier, à travers les grands océans (10 photographies en noir et blanc et 4 cartes) – pages 333 à 348 : pages d’actualités.
1938, N° 4994 (19 novembre) : L’aéronautique
Couverture : Composition en couleurs d’Albert Brenet.
Les forces aéronautiques en Europe : Texte d’Henri Bouché, avec 17 photographies en noir et blanc, 4 cartes, 5 graphiques et aquarelle en couleur en pleine page de Géo Ham : La hantise d’une Europe en armes : attaque aérienne par surprise d’une grande ville – Paris, port de l’air : 14 photographies en noir et blanc, 1 aquarelle en couleurs pleine page d’Albert Brenet : Scène de trafic, pendant l’été 1938, devant le bâtiment principal de l’aérogare de Paris – le Bourget, 11 photographies en héliogravure : La nouvelle aérogare du Bourget, Déchargement d’un bimoteur Potez 62, Le poste de commandement de l’aérogare, la nuit – L’aéroport transocéanique français avec 4 photographies en noir et blanc et 6 cartes et plans – Pages 389 à 400 : pages d’actualités—Pages supplément : La production aéronautique française : Les sociétés nationales (2 photographies en noir et blanc) – La Pologne, puissance aérienne (9 photographies en noir et blanc et 1 carte).
Jean Paul Perrin
Les forces aéronautiques en Europe : Texte d’Henri Bouché, avec 17 photographies en noir et blanc, 4 cartes, 5 graphiques et aquarelle en couleur en pleine page de Géo Ham : La hantise d’une Europe en armes : attaque aérienne par surprise d’une grande ville – Paris, port de l’air : 14 photographies en noir et blanc, 1 aquarelle en couleurs pleine page d’Albert Brenet : Scène de trafic, pendant l’été 1938, devant le bâtiment principal de l’aérogare de Paris – le Bourget, 11 photographies en héliogravure : La nouvelle aérogare du Bourget, Déchargement d’un bimoteur Potez 62, Le poste de commandement de l’aérogare, la nuit – L’aéroport transocéanique français avec 4 photographies en noir et blanc et 6 cartes et plans – Pages 389 à 400 : pages d’actualités—Pages supplément : La production aéronautique française : Les sociétés nationales (2 photographies en noir et blanc) – La Pologne, puissance aérienne (9 photographies en noir et blanc et 1 carte).
Jean Paul Perrin