FAURET Léon (25/12/1863-12/04/1955) Actif : 1920-1942
Sports d'hiver dans les Alpes, dessin de Fauret, 1930
Léon Fauret est né à Mugron (Landes). Peintre et dessinateur, il a été formé par Albéric Dupuy, aux Beaux-Arts de Bordeaux, avant de rejoindre l’Académie Julian, à Paris, où il suit les cours de Jean-Paul Laurens et de Benjamin Constant. Sa première exposition est celle du Salon de 1895, deux ans avant qu’il ne devienne un habitué du Salon des artistes français. Il obtient une mention honorable et diverses médailles en 1895 et 1896 pour deux de ses toiles, Béatrix et Epave sainte. Il donne des dessins à des revues anglaises telles que The Graphic ou le London News. C’est toutefois en France que sa signature apparaît le plus souvent. Après Fémina ou Je sais tout, c’est L’Illustration qui fait appel à lui dans les années 1920 – 1940. Il illustre des articles de l’hebdomadaire et travaille aussi pour La petite Illustration , (La princesse Adélaïde ou L’amoureuse contrariée d’Emile Magne, publié en octobre 1936). On retrouve sa signature en 1942, avec 5 illustrations pour un article de François Duhourcau consacré aux "Petits chevaux landais" (7 février).
FERAT Jules (1829-1906) Actif : 1857-1884
Né à Ham, Jules Férat a été l’élève de Léon Cogniet aux Beaux-arts, dès 1850, et il a exposé aux Salons de peinture entre 1857 et 1871. Il s’est d’abord adonné à la lithographie, jusqu’à son entrée à L’Illustration en 1857, point de départ d’une collaboration qui durera 25 ans. Son premier croquis qui lui vautt son engagement par Auguste Marc fut Les travaux de percement du boulevard Saint-Michel. Spécialisé dans le dessin d’actualité, Jules Férat a collaboré à d’autre revues, dont La semaine des familles, tout en illustrant des romans de Jules Verne ou d’autres auteurs, tombés dans l’oubli, tels que Louis Boussenard ou Louis Figuier. Il avait également travaillé pour la Bibliothèque des merveilles, lancée par la librairie Hachette. Retiré à Estably (Seine-et-Marne), il est décédé le 6 juin 1906 à la maison Dubois, où il séjournait depuis un an, suite à des problèmes de santé.
La Seine recouverte de glace, en 1868. Gravure d'après le dessin de Ferat.
FICHOT Charles (1817-1903) Actif 1843 – 1886
A la fois peintre et lithographe, Charles Fichot est né à Troyes. Entre 1841 et 1875, il expose au salon. Il collabore à L’Illustration durant quatre décennies et il fait partie des tout premiers dessinateurs du magazine.
Vue générale du magasin Au Bon Marché à Paris en 1874. Gravure d'après le dessin de Fichot.
FLAMENG François (1855-1923) Actif : 1914-1918
Né en 1855, à Paris, François Flameng était le fils d’un célèbre graveur, Léopold Flameng, qui avait à son actif de superbes eaux fortes d’après des tableaux de Delacroix et d’Ingres. Il avait aussi travaillé pour la chalcographie du Louvre. François Flameng, après des études au lycée Louis-le-Grand, fut l’élève d’Albert Cabanel et de Jean-Paul Laurens. En 1875, il expose à 19 ans ses premières toiles au Salon et, l’année suivante, son tableau Barberousse visite le tombeau de Charlemagne est mis en vedette. En 1879, il décroche même le prix du Salon des artistes français avec son Appel des Girondins, quatre ans après y avoir exposé pour la première fois Le Lutrin. Quelques mois après le Salon de 1882, L’Illustration (10 mai 1883) publie en double page hors texte la reproduction de son tableau Camille Desmoulins. En 1900, il devient membre du jury du Salon. Selon Jacques Baschet (L’Illustration, 10 mars 1923), « Il avait l’imagination, la facilité. Il se dispersa. Avec l’histoire, il aborda le genre, les scènes militaires, puis le portrait, la décoration ».
Auteur de nombreux tableaux et de portraits qui firent de lui un peintre mondain en vogue, tout en lui façonnant un grand renom, il réalisa aussi six grandes scènes décoratives pour la Sorbonne, retraçant l’histoire de l’Université, ainsi quelques panneaux pour l’Opéra Comique. Les cours de Russie, d’Angleterre ou de Grèce s’entichèrent de lui, ce qui ne l’empêcha pas de séjourner aussi en Amérique : « Il brossait un portrait par semaine, sans que son abondance se lassât », rappelle Jacques Baschet. Il enseigna aussi aux Beaux Arts. Il dut toutefois attendre l’âge de 54 ans pour planter son chevalet près des tranchées de la Grande guerre, à laquelle son nom et ses œuvres pour L’Illustration resteront attachés.
Auteur de nombreux tableaux et de portraits qui firent de lui un peintre mondain en vogue, tout en lui façonnant un grand renom, il réalisa aussi six grandes scènes décoratives pour la Sorbonne, retraçant l’histoire de l’Université, ainsi quelques panneaux pour l’Opéra Comique. Les cours de Russie, d’Angleterre ou de Grèce s’entichèrent de lui, ce qui ne l’empêcha pas de séjourner aussi en Amérique : « Il brossait un portrait par semaine, sans que son abondance se lassât », rappelle Jacques Baschet. Il enseigna aussi aux Beaux Arts. Il dut toutefois attendre l’âge de 54 ans pour planter son chevalet près des tranchées de la Grande guerre, à laquelle son nom et ses œuvres pour L’Illustration resteront attachés.
Portrait de Flameng, vers 1900.
Lorsque l’hebdomadaire fait appel à lui, il n’est cependant pas un inconnu. D’abord, il a déjà travaillé pour la Revue Illustrée que dirigeait Ludovic Baschet, père de René Baschet. Ensuite, il a acquis une solide réputation de « peintre d’histoire » avec son « Murat, chargeant à la tête de la cavalerie française » ou son « Napoléon à Waterloo ». De 1914 à 1918, il est l’un des collaborateurs les plus actifs de L’Illustration qui lui offre souvent des pages ou doubles pages en couleur pour ses grandes compositions d’un « peintre qui avait l’œil d’un reporter ». Jacques Baschet considère que la guerre avait révélé « un nouveau Flameng », faisant de lui « un historiographe de la vie Front (…). La vie qu’il mène à proximité du combat, l’atmosphère du feu, la vue des dévastations communique à son art une fermeté, une vigueur, une éloquence qu’il n’avait jamais connue. Il devient un évocateur ardent, un chercheur d’effets, dont il s’efforce de traduire la grandeur tragique et, sous ses doigts fébriles, l’aquarelle est largement traitée, garde l’accent de sa colère, de son indignation ». L’artiste, décoré de la légion d’honneur, était membre de l’Institut. A sa mort, en mars 1923, François Flameng travaillait à la réalisation d’un plafond pour les Invalides, dans lequel il célébrait la gloire des armées.
A consulter : Les peintres de la grande guerre. Préface du Général André Bach. Editions Trésors du patrimoine, 190 p, illustrations couleur, 2004). L’ouvrage comporte une soixantaine de reproductions en couleur des aquarelles de François Flameng, entre 1916 et 1918.
A consulter : Les peintres de la grande guerre. Préface du Général André Bach. Editions Trésors du patrimoine, 190 p, illustrations couleur, 2004). L’ouvrage comporte une soixantaine de reproductions en couleur des aquarelles de François Flameng, entre 1916 et 1918.
FOA A. Actif vers 1900-1905
Initialement dessinateur de mode, Foa a publié une série de dessins dans plusieurs numéros des années 1900-1905 présentant les « toilettes de promenades », les « toilettes d’automne », les « toilettes de campagne et de château », ainsi que les « toilettes de théâtre » ou encore « la mode au concours hippique ».
Dates de naissance et de décès non connues.
Dates de naissance et de décès non connues.
FOLLOT Paul (1877-1941) Actif : 1925
Restaurant des premières classes du paquebot l'Atlantique, décors réalisé par Follot, 1931.
Paul Follot est né à Paris en 1877 et il a fait des études de décorateur et de sculpteur. Il a par ailleurs été l’élève de Grasset. Chef de l’atelier de décoration Pomone pour le magasin Au bon Marché entre 1923 et 1928, il a également travaillé pour la décoration du paquebot Normandie. L’Illustration du 19 septembre 1925 a reproduit une de ses gouaches, Le pavillon Pomone.
FOUQUERAY Charles (23/04/1872-1956) Actif : 1914-1918-1940
Né au Mans, Charles Fouqueray a fait ses études aux Beaux-Arts et il est passé entre les mains de Cabanel et de Cormon qui ont formé nombre de futurs dessinateurs de L’Illustration. Peintre et graveur, il devient très tôt un « spécialiste » des scènes navales, militaires ou coloniales et il n’est donc pas étonnant que le Ministère de la guerre ait fait appel à lui pour illustrer plusieurs de ses publications. Pendant la Grande guerre, L’Illustration lui ouvre ses pages pour ses grandes compositions en couleur, à propos desquelles André Bach écrit dans Les peintres de la grande guerre : « Fouqueray parcourut toutes les colonies françaises et s’intéressa plus aux victimes qu’aux vainqueurs des combats ». En témoigne son « salut français aux blessés alliés, à l’arrivée d’un train sanitaire », publié dans le numéro du 7 octobre 1916.
Après guerre, il deviendra peintre des ministères de la Marine et de l’Air, ainsi que du musée de l’armée. Il est membre du jury de différentes commissions artistiques et vice-président de la Société coloniale des artistes français. Il est aussi l’auteur d’affiches de guerre, de panneaux décoratifs, de fresques et de décorations à bord de navires de guerre. Fouqueray, qui a collaboré également au Monde illustré et à L’Univers illustré, a par ailleurs illustré Les croix de bois de Roland Dorgelès en 1925 et La bataille de Claude Farrère en 1945. On retrouve aussi sa signature dans les Oeuvres diverses de Baudelaire, ainsi que dans Les mutinés de l’Elseneur de Jack London ou Le tour du monde en 80 jours, de Jules Verne, dans l’édition Hachette de 1943. Titulaire de la Légion d’honneur et de plusieurs décorations étrangères, il est décédé à Paris en 1956.
Après guerre, il deviendra peintre des ministères de la Marine et de l’Air, ainsi que du musée de l’armée. Il est membre du jury de différentes commissions artistiques et vice-président de la Société coloniale des artistes français. Il est aussi l’auteur d’affiches de guerre, de panneaux décoratifs, de fresques et de décorations à bord de navires de guerre. Fouqueray, qui a collaboré également au Monde illustré et à L’Univers illustré, a par ailleurs illustré Les croix de bois de Roland Dorgelès en 1925 et La bataille de Claude Farrère en 1945. On retrouve aussi sa signature dans les Oeuvres diverses de Baudelaire, ainsi que dans Les mutinés de l’Elseneur de Jack London ou Le tour du monde en 80 jours, de Jules Verne, dans l’édition Hachette de 1943. Titulaire de la Légion d’honneur et de plusieurs décorations étrangères, il est décédé à Paris en 1956.
FORAIN Louis-Henri, dit Jean-Louis FORAIN (23/10/1852-11/07/1931)
Forain est né à Reims dans une famille de fileurs et de tisserands. Il prend part à la guerre de 1870, avant de s’installer à Paris. Il y étudie la peinture sous la houlette de Jacquesson de la Chevreuse, de Jean-Baptiste Carpeaux et d’André Gil. Après son entrée aux Beaux-Arts, il passe entre les mains de Jean-Léon Gérôme, qui a formé nombre de peintres ou dessinateurs de L’Illustration. Il fréquente alors quelques futurs grands noms de la peinture, Degas et Manet, ou de la poésie, Verlaine et Rimbaud. C’est d’ailleurs au côté des impressionnistes qu’il commencera sa carrière de peintre, avec plusieurs expositions entre 1884 et 1888. Ses caricatures publiées dans Le Monde parisien et dans Le Rire satirique lui apportent la notoriété. Il sait y faire preuve d’une ironie teintée d’amertume, tout en maniant la verve. La Revue Illustrée de Ludovic Baschet publie également quelques-unes de ses œuvres gravées par Florian. L’affaire Dreyfus ne pouvait pas le laisser indifférent, en particulier l’épisode du procès de Rennes, tout comme la Grande guerre saura l’inspirer. A l’image de Caran d’Ache, avec lequel il fonde l’éphémère journal Psst, publié entre février 1898 et septembre 1899, il est résolument antidreyfusard.
En 1891, il épouse Jeanne Bosc, qui s’est illustrée dans la sculpture. Forain collabore à de nombreux journaux comme Le Journal, l’Echo de Paris, le Courrier français, Le Figaro ou [iLe Gaulois]i. Au début des années 1920, Forain figure parmi les fondateurs de la République de Montmartre, dont il sera élu « président » en 1923. Il le restera jusqu’à sa mort. L’année d’après, par attachement à sa ville natale, il fait don au musée de Reims, d’un lot important de dessins et d’esquisses. En 1923, il fait son entrée à l’Académie des Beaux-Arts et, en 1931, il est reçu à la Royal Academy. Forain est décédé à Paris et a été inhumé au Chesnay, là où se trouvait sa propriété.
En 1891, il épouse Jeanne Bosc, qui s’est illustrée dans la sculpture. Forain collabore à de nombreux journaux comme Le Journal, l’Echo de Paris, le Courrier français, Le Figaro ou [iLe Gaulois]i. Au début des années 1920, Forain figure parmi les fondateurs de la République de Montmartre, dont il sera élu « président » en 1923. Il le restera jusqu’à sa mort. L’année d’après, par attachement à sa ville natale, il fait don au musée de Reims, d’un lot important de dessins et d’esquisses. En 1923, il fait son entrée à l’Académie des Beaux-Arts et, en 1931, il est reçu à la Royal Academy. Forain est décédé à Paris et a été inhumé au Chesnay, là où se trouvait sa propriété.
Caricature de Forain sur l'affaire Zola suite au procès Dreyfus en 1898.
FOURNERY Félix Actif : 1887 – 1899
Peintre et illustrateurs, comme nombre de ses pairs, Félix Fournery a été sociétaire des artistes français à partir de 1887. A l’image de Foa, il était un spécialiste des élégantes.
Dates de naissance et de décès non connues.
Dates de naissance et de décès non connues.
FRAIPONT Gustave (né le 09/05/1849) Actif : 1882-1904
Né à Saint-Josse Ten Nood, près de Bruxelles, Gustave Mathieu Joseph Fraipont allie des talents de peintre, de graveur et de dessinateur à ceux d’écrivain. Sa formation a été assurée par Hendriks et Hem, avant qu’il ne se fixe à Paris. Comme tant d’autres collaborateurs de L’Illustration, il était sociétaire des Artistes français. Tout en donnant des dessins à l’Univers illustré, à Paris illustré et en réalisant des affiches pour les compagnies de chemin de fer, il a collaboré à L’Illustration de 1882 à 1904. On lui doit notamment une série de 14 dessins sur « Les sources de l’Avre » (14 juillet 1888), ainsi que des compositions sur « Le marché aux fleurs de Paris » publiées en 1889 et sur « Les approvisionnements de la capitale » en 1890.
Pour transmettre son expérience, il a rédigé une série d’ouvrages, parmi lesquels : L’art de peindre les marines, L’art de peindre les paysages ou La flore des artistes. En 1895, alors que la photographie s’annonce comme la rivale de la gravure et des dessins, il publie un ouvrage technique : Manière d’exécuter les dessins pour la photogravure et la gravure sur bois. Enfin, Gustave Fraipont est l’illustrateur de nombreux romans, d’Hector Malot à Daniel Defoe, ou de Zinaïde Fleuriot à Théophile Gautier, Guy de Maupassant ou Catulle Mendès. Gustave Fraipont, titulaire de la Légion d’honneur, a également enseigné aux maisons de la Légion d’honneur.
Date et lieu de décès non connus.
Jean Paul Perrin
Pour transmettre son expérience, il a rédigé une série d’ouvrages, parmi lesquels : L’art de peindre les marines, L’art de peindre les paysages ou La flore des artistes. En 1895, alors que la photographie s’annonce comme la rivale de la gravure et des dessins, il publie un ouvrage technique : Manière d’exécuter les dessins pour la photogravure et la gravure sur bois. Enfin, Gustave Fraipont est l’illustrateur de nombreux romans, d’Hector Malot à Daniel Defoe, ou de Zinaïde Fleuriot à Théophile Gautier, Guy de Maupassant ou Catulle Mendès. Gustave Fraipont, titulaire de la Légion d’honneur, a également enseigné aux maisons de la Légion d’honneur.
Date et lieu de décès non connus.
Jean Paul Perrin
L'arbre de Noël des Grands Magasins du Louvre, aquarelle de Fraipont, 1893.